Toi, moi & l’apocalypse, Goodnight C. Lullaby

Par Maliae

Résumé : 1. Ne jamais s’arrêter de rouler
2. Éviter de crever
3. Rester ensemble, toujours
Depuis quatre ans, Martha et Rory vivent d’amour et d’eau croupie, seules sur les routes.
Seules contre les Morts.
Seules contre les Vivants.
En pleine Apocalypse, mais ensemble.
Mais la santé de Rory se dégrade et sa petite amie craint le pire. Transformation en zombie ? À deux doigts de passer l’arme à gauche ? Dans les deux cas, il faut un remède. ASAP.
De refuges en Villes-Mères, entre crises de panique et fous rires volés, les deux jeunes femmes se confrontent de plein fouet à la cruauté du monde d’après.

Avis : Une histoire d’amour fxf dans un monde apocalyptique ? Je dis carrément oui. Au premier abord, Rory et Martha ont peu de choses en commun, n’empêche qu’elles s’aiment envers et contre tout et contre tous aussi. Parce que certains vivants valent pas mieux que les zombies. Donc elles roulent, mais Rory est malade, malade depuis longtemps et Martha a peur.

Ce livre était génial. Je l’ai aimé du début à la fin. Y a de l’action, de l’amour, de la haine aussi, du courage mais également beaucoup de peur. En plus Martha souffre de troubles de l’anxiété généralisé (ce qu’on voit peu dans les livres), et malgré ça, malgré ses peurs, ses crises de panique, elle va devenir forte, elle va suivre Rory et elle ferait n’importe quoi pour la protéger, même si elle doit la protéger d’elle-même.

D’habitude, j’aime mieux les histoires d’amour où on voit l’évolution de la relation mais là, le fait qu’elles soient ensemble quasi au début de l’histoire ne m’a pas dérangé. Je les ai trouvé adorables et touchantes, elles m’ont poignardé le cœur. Tout n’est pas toujours rose, tout n’est pas toujours facile, des fois elles s’engueulent, elles sont pas forcément d’accord, mais leur amour, lui, est inconditionnel.

D’autres personnages font leur apparition mais je ne veux pas trop en dire. Il y a des passages doux, des passages plus durs. Des scènes qui font du bien et d’autres qui font beaucoup de mal. Certaines sont terribles et dures et on a peur pour nos personnages, surtout pour Rory et Martha. Et puis j’ai chialé d’un coup vers la fin, mais j’avais une boule qui se formait dans ma gorge petit à petit, au fur et à mesure du bouquin. Et cette fin quoi. Cette fin.

Bref, ça a été une super lecture et j’en aurais presque voulu un peu plus.

Phrases post-itées :
« Martha loin d’elle, c’était un creux à la place du cœur, les côtes flottantes, les poumons en ballons de baudruche et la gorge en feu. »

« Ce n’était plus un volcan qui grondait en Rory. C’était une tempête, un tonnerre, des éclairs, qui frappaient partout en elle, exactement là où ça faisait mal. »

« Rory, qui, quand elle avait décidé qu’elle vous aimait bien, irradiait votre être de part en part comme un électrochoc. »

« Juste le corps qui se met en veille. Parfois, on espère que personne ne tentera de nous rallumer. »

« Ces élans d’anxiété étaient toujours tapis en elle, comme un monstre qui attendait, sous le lit d’une enfant, le meilleur moment pour la croquer. »

éé