Nine peaks est un manga de Tetsuhiro Hiarakawa prépublié dans le magazine Shōnen Champion. Ce n’est pas son premier titre à être édité en France, la série Clover a été publié entre 2008 et 2010 chez 12BIS. Seul 9 tomes sur les 43 sortiront en librairie, la maison d’édition disparaît en 2017 suite à de mauvais résultats. Souhaitons un meilleur avenir pour Nine peaks ! Tetsuhiro Hiarakawa sera présent en France à Japan Expo et aussi en dédicace en librairie au mois de juillet 2024 grâce à Ki-oon.
C’est quoi l’histoire ?
À seulement 16 ans, Gaku possède déjà une réputation de dur à cuire qui attire les délinquants du coin, et les bagarres s’enchaînent, malgré les remontrances de son père Harumi… Le lycéen n’a que peu de respect pour ce gérant bougon d’un restaurant sans avenir. Pourtant, quand l’homme meurt d’un accident, c’est toute une foule qui débarque à son enterrement, pleurant la perte d’un héros qui aurait autrefois uni les gangs locaux…
En guise de dernier hommage, Gaku part à la pêche, le passe-temps favori de son père, mais finit à l’eau ! Remonté de justesse par un garçon de son âge au look de racaille, il n’a pas le temps de souffler qu’une bande vient attaquer son sauveur… qui n’est autre que son père, plus jeune de 22 ans !
L’adolescent afait un bond dans le passé, à une époque où couve une guerre sans pitié pour prendre la tête des bad boys de la ville. Mais cette fois, il compte bien prêter main-forte à son paternel !
De père en fils
Gaku est un ado qui se bagarre régulièrement avec les délinquants du coin. Il ne veut pas entendre les remontrances de son père. Ce dernier meurt dans un accident en voulant sauver un enfant. Gaku qui ne verse aucune larme à ses funérailles voit débarquer une foule de gens qui pleurent son père parlant de lui comme d’un héros. L’appréhension est totale pour Gaku. Il rend un dernier hommage à son père en allant pêcher c’est une activé que Gaku n’aimait pas, mais qui semblait apaisez son père. Mais le jeune homme tombe à l’eau. Il est sauvé à temps par un inconnu qui le remonte à la surface. Sans qu’il ne comprenne pourquoi, Gaku vient de faire un bond de 22 ans dans le passé. Ce n’est ni plus ni moins que son père qui vient de le sauver de la noyade.
A peine font-ils connaissent qu’un groupe de racailles leur cherche des noises. Les deux jeunes garçons vont les affronter ensemble. A la fin de cette première baston, Gaku pleure pour de bon. Il n’avait pas réussi à verser une larme jusqu’à là.
Ne connaissant pas le moyen de revenir à son époque il squatte chez son père. Gaku rencontre ses grands-parents et sa tante, mais ils sont bien différents de ses souvenirs. Il redécouvre sa famille sous un autre angle.
Présent et passé
Parce qu’on est quand même au Japon et qu’il faut bien qu’en attendant de trouver une solution pour repartir, Gaku va aller au lycée avec son père. Mais qui était vraiment son père ? Quel est son rôle ? Comment revenir dans le futur ? Gaku va rencontrer une personne importante qui va lui révéler qu’il n’est sans doute pas le seul à avoir voyagé dans le temps. Mais il doit aussi faire attention a ne pas changer le futur…
Ce premier tome est très bon. Les dessins sont vraiment top et l’histoire intéressante. J’ai eu vraiment envie de lire la suite, si l’histoire ne tire pas trop sur la corde ça peut être une excellente série à suivre. Il n’y a pas grand chose à voir avec Tokyo revengers à part le voyage dans le temps, si c’est ce qui vous fait peur. Le scénario est bien pensé avec assez de zone d’ombre pour vous donner envie de lire la suite, et un bon mélange entre la baston et la partie plus psychologique sur la rencontre de Gaku et de son père. Je savais que le titre faisait parler de lui au Japon, et je ne suis pas déçue !
Tetsuhiro Hirakawa nous transporte dans un voyage dans le temps au cœur d’une guerre des gangs impitoyables. Des dessins léchés et un scénario solide rendent ce premier tome de Nine peaks addictif. Vite la suite !
Public : Tout public
Service presse
L’article Nine peaks : Voyou de père en fils est apparu en premier sur LAST EVE - Le blog de Tanja.