En haut, l'hommage à la disparue
En gros titre, le nouveau scandale au
ministère du Capital humain : un marché passé
discrétionnairement par la ministre seule
(ce qui est irrégulier : les marchés publics
exigent l'intervention de plusieurs personnes)
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Lita Boitano est décédée hier à l’âge de 92 ans. Née à Buenos Aires de père inconnu et d’une mère tout récemment arrivée d’Italie, elle a été élevée par le couple que sa mère a formé en Argentine avec un maçon rencontré à Buenos Aires.
Lita Boitano a perdu ses deux enfants pendant la dictature. Sa fille avait été enlevée dans la rue sous ses yeux. Elle n’a jamais récupéré leurs corps.
Dans les années 50, Lita Boitano fréquentait divers artistes qui ont marqué la vie intellectuelle et culturelle des années heurtées d’après le coup d’État contre Perón (1952). Elle était elle-même une péroniste engagée, comme une grande majorité des personnes qui ont été dans le viseur de la dictature militaire des années 1976-1983.
Lita Boitano était la présidente de l’association des membres des familles de disparus et détenus pour raison politique.
Aujourd’hui, seul Página/12 évoque ce matin cette disparition qui risque fort pourtant de s’inscrire dans une longue liste : ces personnes sont très âgées et elles vivent très mal les déclarations favorables à la dictature ou à la réhabilitation des criminels contre l’humanité que font de nombreux membres de l’équipe gouvernementale en place depuis le 10 décembre.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
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