Bilan du second Week-end 2024 du Collectif Wiñayataqui

Publié le 07 juin 2024 par Intiwatana

Wiñayataqui ("Ce qui se perpétue")

Deuxième week-end de flûtes de l’année à la montage.

Nous nous sommes retrouvés comme l’an dernier en avril, dans le cadre bucolique de la maison champêtre de notre ami Jean-Pierre à Manteyer (05), avec en prime, un temps serein et ensoleillé qui nous autorisait des repas en extérieur à midi. Le samedi soir, nous avons été gratifié(e)s par notre hôte, d’une initiation aux danses des Balkans dont il est un spécialiste avisé.

Nous avons gardé trace de ces quelques moments de détente sous forme d’une petite video souvenir.

Côté flutes trad, En résumé, pour faire court et sur notre élan du mois de mars nous avons repris tout le répertoire travaillé à Séez : objectif Digne au mois de juin.

Seul morceau ajouté, un petit San Miguel” comme on les aime, dont je vous mets un "shoot" de rappel sous forme d’un montage Mp3, réalisé à partir d’un vieux document sonore inédit du Collectif agrémenté de quelques images souvenir de Sorata.

Enfin, petite parenthèse extra-musicale : j’ai eu l’émotion et le grand plaisir de revoir la semaine suivant notre week-end de trad, un vieil ami équatorien : Gabriel Barriga Arias, alias “Gabicho” pour les proches. Il accompagne les communautés indigènes au coeur de la province du Chimborazo. Il y exerce son ministère sacerdotal (puisqu’il est prêtre) mais s’investit aussi activement sur un plan social, culturel, écologique…. Il m’avait hébergé à trois reprises lors de voyages en Equateur, il y a de nombreuses années, avec des jeunes de l’association Kantuta. Il nous avait conduit, parmi les communautés de la région de Riobamba avec lesquelles nous avions partagé des moments très forts notamment à San Juan, Cebadas et Pungala : “recuerdo imborrable” comme le dit si bien notre “San Miguel”.


Voir les vidéos sur Youtube

Au cours d’une soirée organisée par Kantuta, Gabicho a pu nous parler des projets qui lui tiennent à coeur, en particulier la réalisation de passerelles facilitant les liaisons sur les chemins du “campo”, là où l’on ne parle pas de distances en kilomètres mais bien plus en heures de marche. Il nous a parlé également d’une de ses passions : la réintroduction dans ces régions d’un animal andin mythique, je veux parler du Lama, utilisé pour sa laine, son port de charge et sa viande. Au cours de ces dernières années Kantuta a pu apporter une coopération constructive dans la concrétisation de ces projets.

Cette soirée fut aussi bien sûr l’occasion de sortir les guitares pour pousser quelques airs de musique sud-américaines.

L’instant nostalgie étant terminé, pour la suite, rendez-vous les 15 et 16 juin avec nos amis Mylène et Miguelito à Digne, où ça devrait "souffler fort"!

Hasta pronto