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La reine courtisane, Anna Triss

Par Maliae
reine courtisane, Anna Triss

Résumé : Après des siècles de paix, les quatre Éléments-Clans de l’île Symbiose se livrent une guerre sans merci. Sylvan, le jeune roi Falune, guerrier cruel et impitoyable capable de contrôler la magie de Feu, asservit les trois autres royaumes de Symbiose en semant la mort et la terreur sur son passage.

Je suis la reine Alena du Clan Gelane affilié à la magie de l’Eau. J’ai été capturée par mon pire ennemi lors du siège de ma cité. Je connais déjà le sort funeste qui m’attend ce soir. Comme les princesses des deux autres Éléments-Clans qui m’ont précédée, je suis destinée à devenir la nouvelle épouse du tyran Sylvan. Et demain à l’aube… Je serai exécutée.

Mais reine ou esclave, je reste avant tout une Gelane. Je ferai honneur à notre devise ancestrale. « Face à son ennemi, un Gelane ne verse aucune larme, et jamais il ne renonce à brandir ses armes. »

Avis : Abandon au bout de cent-trente pages environ. Ce livre avait tout pour me plaire, la couverture, le résumé, l’intrigue, le début. Et puis ça se dégrade et ça se dégrade encore. Une fois qu’on connait le secret d’Alena, on n’a plus rien à découvrir tant la suite me paraissait cousu de fil blanc (on m’a spoilé la suite du livre et vraiment je ne regrette pas cet abandon du tout). Alena essaye de s’en sortir avec des histoires, mais ça finit en scène de sexe. Sylvan dit qu’il est un assassin et un tyran, mais par chance pas un violeur. Ah (déjà je ne vois pas en quoi ça pardonnerait le reste mais passons).
Pour que deux pages plus loin il l’agresse sexuellement et l’étrangle. (C’est pas du spoil ça arrive vers le début). J’ai dès lors tourné les pages difficilement, jusqu’à ce que je craque et que le livre fasse un vol plané, car de colère je l’ai lancé à l’autre bout de la pièce.

On m’a donc raconté la suite et vraiment… Je ne comprends pas qu’on puisse écrire ce genre de trucs. La femme qui reste « pure » donc « vierge » (sachant que la virginité est une invention patriarcale) jusqu’à ce que le mal viril et beau comme un dieu fasse entrer sa « virilité » dans « son antre intime » (je ne fais qu’utiliser les mots utilisés). Qu’il soit violent, agresseur, tout ça, oublié parce qu’il est tellement excitant quand il se bat (ouhlalala). Ca me gonfle sérieusement.

Si encore y avait eu un vrai développement, mais là ça passe de « je le hais » à « ses lèvres sont douces et souples » (elles savent faire le grand écart?). Y a zéro évolution. Je sais pas, mais un mec l’agresse sexuellement et le lendemain au lieu de lui enfoncer sa fourchette dans ses parties intimes, elle accepte de l’embrasser et kiffe ça. Je vais vomir. Et Alena n’est pas décrite comme fragile tout ça, au contraire, elle est acerbe, a tendance à se défendre, mais là hop elle fait juste ce qu’il dit.

J’ai donc levé les yeux au ciel et préféré abandonner ce livre. Je suis tellement déçue, parce que l’intrigue, l’histoire, y avait de l’idée et c’était bien écrit en plus. Mais la relation, et certaines choses de l’histoire, bah c’est juste un gros non.

éé

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