Comment faire du sport quand on a ses règles : conseils et astuces

Publié le 03 juin 2024 par Ladour @conseilssport

Faire du sport pendant les règles peut sembler un défi, mais c’est tout à fait possible avec les bons conseils. Cet article explore les recommandations et astuces pour pratiquer une activité physique pendant cette période, tout en respectant son corps.

Conseils pour pratiquer du sport durant les règles

Faire du sport pendant les règles est tout à fait possible et même recommandé pour atténuer certains symptômes désagréables. Cependant, il est important de prendre quelques précautions et d’adapter sa pratique sportive à son ressenti durant cette période du cycle menstruel. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à bouger en toute sérénité pendant vos règles.

Choisir les bons équipements

La protection hygiénique adaptée

Optez pour une protection hygiénique adaptée à votre flux et à votre activité. Les tampons et les coupes menstruelles sont souvent privilégiés car ils permettent une grande liberté de mouvements. Si vous préférez les serviettes, choisissez un modèle fin avec des ailettes pour un maintien optimal. Pensez à changer régulièrement votre protection, car l’activité physique peut augmenter le flux menstruel.

Des vêtements confortables

Portez des vêtements amples et confortables, de préférence en matières naturelles et respirantes comme le coton. Évitez les tenues trop serrées qui pourraient comprimer votre ventre et accentuer l’inconfort. Un soutien-gorge de sport bien ajusté sera également apprécié pour limiter les mouvements de la poitrine, souvent plus sensible pendant les règles.

Écouter son corps et adapter l’intensité

Chaque femme vit ses règles différemment. Certaines ressentent de fortes douleurs et une grande fatigue, tandis que d’autres sont peu impactées. Il est essentiel d’être à l’écoute de son corps et d’ajuster l’intensité de sa séance en fonction de ses sensations. Si vous vous sentez faible ou que vous avez des crampes, n’hésitez pas à lever le pied et à pratiquer une activité plus douce. L’important est de bouger à son rythme sans se mettre la pression.

Privilégier certaines activités

Pendant les règles, il peut être judicieux de se tourner vers des sports plus doux comme le yoga, le Pilates, la marche ou la natation. Ces disciplines permettent de se dépenser en douceur tout en étirant et en relaxant les muscles, ce qui contribue à soulager les douleurs menstruelles. Les exercices de respiration profonde pratiqués en yoga sont aussi très bénéfiques pour apaiser le corps et l’esprit.

Précautions et gestion de la fatigue

Lorsque l’on a ses règles, il est important de prendre certaines précautions pour pouvoir pratiquer une activité physique en toute sérénité. La gestion de la fatigue est un élément clé pour s’assurer de ne pas surmener son corps durant cette période délicate du cycle menstruel.

Bien dormir et s’hydrater

Un sommeil de qualité est essentiel pour récupérer de la fatigue accumulée pendant la journée, et encore plus lors des menstruations. Il est recommandé de dormir au moins 7 à 8 heures par nuit afin de permettre au corps de se reposer et de régénérer ses cellules. Boire suffisamment d’eau est également primordial, car les règles peuvent entraîner une déshydratation. Viser 1,5 à 2 litres d’eau par jour aidera à maintenir une bonne hydratation et à lutter contre la fatigue.

Adapter son alimentation

Pendant les règles, il est conseillé de privilégier une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels comme le fer, le magnésium et les vitamines. Consommer des aliments riches en fer tels que les légumes verts (épinards, brocolis), les légumineuses ou la viande rouge permettra de compenser les pertes en fer dues aux saignements. Les aliments contenant du magnésium comme les fruits secs, le chocolat noir ou les céréales complètes aideront à réduire les crampes et la fatigue. Enfin, les fruits et légumes riches en vitamines C et B contribueront à renforcer le système immunitaire et à lutter contre la fatigue.

Ajuster l’intensité des séances

Il est important d’être à l’écoute de son corps et d’adapter l’intensité de ses séances de sport en fonction de son ressenti. Si la fatigue se fait sentir, il ne faut pas hésiter à réduire la durée ou l’intensité de l’entraînement. Opter pour des activités plus douces comme le yoga, le Pilates ou la marche peut être une bonne alternative pendant cette période. L’essentiel est de bouger régulièrement, sans forcer, pour profiter des bienfaits du sport sur les symptômes liés aux règles.

Quelques astuces supplémentaires :

  • Pratiquer une activité physique en début de journée, lorsque la fatigue est moins présente
  • Faire des pauses régulières pendant l’effort pour s’hydrater et récupérer
  • Privilégier des tenues confortables et adaptées pour éviter les frottements et irritations
  • Écouter les signaux de son corps et ne pas hésiter à interrompre la séance en cas de douleur ou de malaise

Le syndrome prémenstruel et le sport

Le syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui surviennent généralement dans les jours précédant les règles. Ces symptômes peuvent inclure des crampes abdominales, des sautes d’humeur, de la fatigue et de l’irritabilité. Bien que le SPM puisse être inconfortable et parfois invalidant, de nombreuses études ont montré que l’exercice physique peut aider à atténuer ces symptômes.

L’effet des endorphines sur le SPM

Pendant l’exercice, le corps libère des endorphines, souvent appelées « hormones du bonheur ». Ces substances chimiques naturelles agissent comme des analgésiques et des régulateurs d’humeur, aidant à réduire la douleur et à améliorer l’humeur. Une étude publiée dans le Journal of Women’s Health a révélé que les femmes qui pratiquaient une activité physique régulière rapportaient une réduction significative des symptômes du SPM, avec une diminution de 45% des crampes abdominales et une amélioration de 35% de l’humeur.

Réduction de la fatigue grâce à l’exercice

La fatigue est un symptôme courant du SPM, mais l’exercice peut aider à l’atténuer. Une étude menée par l’Université de Géorgie a montré que seulement 20 minutes d’exercice d’intensité modérée, comme une marche rapide, peuvent augmenter les niveaux d’énergie jusqu’à 20% et réduire la fatigue de 65%. En augmentant le flux sanguin et en oxygénant les tissus, l’exercice aide à combattre la fatigue associée au SPM.

Adapter l’intensité de l’exercice pendant le SPM

Bien que l’exercice soit bénéfique pour soulager les symptômes du SPM, il est important d’adapter l’intensité de l’activité physique en fonction de son ressenti. Les exercices d’intensité modérée, comme le yoga, la natation ou la marche, sont souvent les plus appropriés pendant cette période. Écouter son corps et ajuster l’intensité en conséquence peut aider à maximiser les bienfaits de l’exercice tout en minimisant l’inconfort.

En incorporant une activité physique régulière dans sa routine, les femmes peuvent non seulement atténuer les symptômes du SPM, mais aussi améliorer leur bien-être général. L’exercice, combiné à une alimentation équilibrée et à un sommeil suffisant, peut être un outil puissant pour gérer les défis physiques et émotionnels associés au syndrome prémenstruel.

Quelle alimentation privilégier pendant les règles

Pendant les règles, il est important de porter une attention particulière à son alimentation pour maintenir un bon niveau d’énergie et minimiser les douleurs menstruelles. Certains nutriments et habitudes alimentaires peuvent aider à mieux gérer cette période du cycle.

Privilégier les aliments riches en fer

Lors des menstruations, les pertes de sang peuvent entraîner une diminution des réserves en fer de l’organisme. Il est donc essentiel de consommer des aliments riches en ce minéral pour éviter une anémie. Parmi les sources de fer les plus intéressantes, on peut citer :

  • La viande rouge maigre (bœuf, agneau)
  • Les abats (foie, boudin noir)
  • Les légumineuses (lentilles, haricots secs)
  • Les céréales enrichies en fer
  • Certains légumes verts (épinards, brocolis)

Pour optimiser l’absorption du fer, il est conseillé de l’associer à une source de vitamine C (agrumes, kiwi, poivron…) et d’éviter de consommer du thé ou du café pendant le repas, car ces boissons peuvent diminuer l’assimilation du fer.

Opter pour des aliments anti-inflammatoires

Les crampes et douleurs abdominales sont souvent liées à une inflammation de l’utérus. Certains aliments aux propriétés anti-inflammatoires peuvent aider à soulager ces symptômes :

  • Les poissons gras (saumon, maquereau, sardines) riches en oméga-3
  • Les fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles)
  • Le curcuma et le gingembre
  • L’avocat et les noix

Maintenir un bon niveau d’énergie

La fatigue est fréquente pendant les règles. Pour y remédier, il est important de consommer des glucides complexes à chaque repas (céréales complètes, légumineuses, légumes). Ils apportent une énergie durable et stable. Les collations à base de fruits secs (abricots, figues, dattes) ou d’oléagineux (amandes, noisettes) sont aussi de bonnes options.

Enfin, il est conseillé de fractionner son alimentation en 3 repas et 1 à 2 collations pour éviter les fringales et les coups de fatigue. Boire suffisamment d’eau (1,5 L par jour) est aussi crucial pour lutter contre la fatigue et les maux de tête.

Exemple de menu type

  • Petit-déjeuner : Flocons d’avoine + fruits rouges + amandes + yaourt nature
  • Déjeuner : Salade de lentilles + saumon grillé + épinards + pain complet
  • Collation : Poignée de noix + orange
  • Dîner : Poulet au curry et curcuma + riz complet + haricots verts

Adapter l’intensité et écouter son corps

Lorsque l’on a ses règles, il est important d’adapter l’intensité de son activité physique en fonction de son état général et de ses sensations. Chaque femme est unique et peut ressentir différemment les effets des menstruations sur son corps et son énergie.

Privilégier des séances plus courtes ou moins intenses si nécessaire

Si vous vous sentez fatiguée ou que vous ressentez des douleurs plus importantes que d’habitude, n’hésitez pas à réduire l’intensité ou la durée de votre séance. Vous pouvez par exemple opter pour une marche rapide plutôt qu’un jogging, ou réduire le nombre de répétitions lors d’un entraînement de musculation.

L’objectif est de maintenir une activité physique régulière sans pour autant vous épuiser ou aggraver vos symptômes. Des séances plus courtes mais régulières seront plus bénéfiques que des entraînements intenses mais espacés.

L’importance de l’écoute de son corps

Pendant vos règles, il est primordial d’être à l’écoute de votre corps et de respecter ses limites. Si vous ressentez une fatigue inhabituelle, des crampes douloureuses ou des vertiges, n’hésitez pas à faire une pause ou à écourter votre séance.

Forcer sur son corps lorsqu’on ne se sent pas en forme peut augmenter les risques de blessures et de surmenage. Votre bien-être doit rester la priorité, et il est parfois préférable de se reposer plutôt que de s’acharner à terminer un entraînement.

Adapter son activité en fonction de ses besoins personnels

Chaque femme vit différemment sa période de règles, et les besoins en termes d’activité physique peuvent varier d’une personne à l’autre. Certaines se sentiront en pleine forme et capables de maintenir leur routine habituelle, tandis que d’autres ressentiront le besoin de lever le pied.

Il est important de respecter son propre rythme et de ne pas se comparer aux autres. Écoutez votre corps, adaptez l’intensité en conséquence, et n’hésitez pas à vous accorder des moments de repos si nécessaire. L’essentiel est de trouver un équilibre qui vous convienne et qui vous permette de pratiquer une activité physique régulière dans les meilleures conditions possibles.

L’essentiel à retenir sur le sport pendant les règles

Faire du sport pendant les règles est une excellente façon de gérer les symptômes et de maintenir une bonne condition physique. Avec les bonnes précautions et adaptations, cette période ne devrait pas être un obstacle à l’activité physique. L’écoute de son corps et l’ajustement de l’intensité en fonction de son ressenti sont essentiels. Chaque femme est différente, il est donc important de trouver ce qui convient le mieux à ses besoins spécifiques.

Questions en rapport avec le sujet

Est-il bon de faire du sport quand on a ses règles ?

Et c’est là que l’activité physique entre en jeu ! Le sport pendant les règles va améliorer la circulation sanguine de notre zone pelvienne et ainsi détendre les muscles de notre utérus. Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez qu’après 30 minutes d’entraînement, notre cerveau produit des endorphines.

Quelles sont les choses à ne pas faire pendant les règles ?

Réduisez la consommation de produits laitiers : ils favorisent la production de prostaglandines ; Évitez les aliments trop riches en sucre et en sel. Ils contribuent au ballonnement et à la rétention d’eau ; Pour finir, limitez votre consommation en caféine, sodas et théine : ils augmentent votre niveau de stress !

Est-ce bon de courir pendant les règles ?

La pratique d’une activité physique libère des hormones (dopamine, endorphine, adrénaline) qui permettent de réduire les douleurs menstruelles et la sensation de fatigue. Le sport est donc un allié pendant la période menstruelle. Femme dans un studio en train de courir, de s’étirer et de méditer.

Quel sport selon cycle menstruel ?

Le sport peut même parfois être envisageable. Les menstruations entraînent une chute du taux d’œstrogène et de progestérone, ce qui a un impact sur la vitalité et l’endurance. Lors de cette phase, il peut être judicieux de préférer une activité physique douce comme le pilate, le yoga ou encore la marche à pied.