L'auréole du prêtre est en fait le Soleil de Mai
celui qui brille au centre du drapeau argentin
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Le mensuel Caras y Caretas, du groupe médiatique Octubre, consacre son numéro de juin à la figure du prêtre assassiné à l’aube de la dernière dictature militaire, Carlos Mugica, dont l’Église catholique a commémoré il y a quelques jours les cinq ans de la mort.
Carlos Mugica, qui a donné son nom à un bidonville de Buenos Aires, qui aspire au statut de quartier à part entière, est un exemple de l’engagement social et spirituel au service des valeurs de l’Évangile : ce fils de famille avait reçu sa vocation et compris qu’il se devait aux pauvres de son pays pour contribuer à amorcer le cercle vertueux du développement culturel et économique.
Le 26 mai, le quotidien du catholicisme réactionnaire, La Prensa, a publié un article qui dénonce ce que l’éditorialiste présente comme un récit mensonger et propagandiste de l’Église sur ce prêtre qui n’aurait pas été le pasteur dévoué à sa mission que l’on présente aujourd’hui mais un suppôt de la gauche, etc., etc. Aucun scrupule, aucune honte !
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de Caras y Caretaslire l’article de La Prensa