Qu’est-ce qui préoccupe les gens dans la vraie vie comme disent les journalistes ?
Est-ce le pouvoir d’achat ? La guerre qui nous entoure ? Le prochain week-end prolongé ?
La destruction de la nature ? Les élections européennes ? La faim dans le monde ?
Non, ce n’est aucun de ces sujets. C’est la somme de tous les sujets qui provoque une certaine inquiétude. Derrière, se profilent les grandes questions sous-jacentes : Quel est le sens de tout ça ? Pourquoi la souffrance ? Qu’y puis-je ? Pourquoi suis-je sur terre ?
Sans réponse, la vie suit son cours comme l’eau va à la mer… et finit comme une goutte dans l’océan… dissoute.
Pourquoi certains, à l’occasion d’une souffrance importante, de circonstances particulières, ou sans raison apparente, ne se contentent pas de non-réponse ?
Ils lisent, écoutent, examinent, se questionnent. Et parfois entendent ce que le feu de la vie leur répond.
Le feu de la vie a toujours deux aspects inséparables : chaleur et lumière.
La chaleur répond par l’amour : Nous sommes nés de l’amour pour incarner l’amour.
La lumière répond : L’existence humaine a du sens ; nous sommes là pour progresser en connaissance de l’ordre de l’univers, en servant cet ordre avec amour.
Ce feu, c’est la foi. Autrefois, elle consistait à croire ce qui avait été dit et que les yeux ne voyaient pas. Et c’était juste. Aujourd’hui, la foi demande à expérimenter ce qu’on ne voyait pas.
Voir, entendre, suivre et vivre le feu de la vie.
La Tradition chrétienne l’appelle Esprit-Saint.
« Demandez, demandez sans cesse. Il vous sera répondu ».
C’est la nouvelle Pentecôte, individuelle.
Toujours la même, en réalité ; le feu ne change pas.
Christian Rœsch
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