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Cette entreprise utilise des cellules cérébrales humaines pour remplacer ses serveurs, découvrez-la

Publié le 31 mai 2024 par Fabrice Rault @fabrice_rault

À l'aube d'une nouvelle ère technologique, l'entreprise FinalSpark a récemment dévoilé une innovation sans précédent : une plat-forme informatique en ligne révolutionnaire reposant non pas sur des serveurs traditionnels, mais sur des amas de cellules cérébrales humaines. Si cette approche peut sembler sortie tout droit d'un film de science-fiction dystopique, elle présente des avantages significatifs en termes de consommation énergétique.

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Une technologie inspirée par la science-fiction

L'usage de cellules cérébrales comme support informatique n'est pas une nouveauté dans l'imaginaire collectif. Depuis longtemps, la science-fiction explore l'idée de cerveaux humains utilisés comme ordinateurs. Mais cette vision n'est plus uniquement du domaine de l'imaginaire.

FinalSpark ne se contente pas de concepts futuristes. Elle matérialise cette technologie avec des organoïdes cérébraux, des structures créées à partir de cellules souches. Plusieurs institutions de renom, comme l'université de l'Indiana et l'université Johns-Hopkins, ont déjà tenté cette approche.

Une offre commerciale inédite

Allant bien au-delà de la recherche théorique, FinalSpark a introduit sur le marché une " neuroplateforme ", une offre de cloud computing basée sur des organoïdes cérébraux. Cette offre, facturée 500 dollars par mois, permet aux utilisateurs d'exploiter le langage de programmation Python pour interagir avec ces organoïdes.

La plateforme propose quatre organoïdes, chacun composé d'environ 10 000 cellules cérébrales humaines, sur un total de 16. Les capacités uniques de ces unités biologiques promettent des performances impressionnantes tout en minimisant l'empreinte énergétique.

Des économies d'énergie significatives

Dans une interview accordée en décembre, Fred Jordan, cofondateur de FinalSpark, a détaillé les méthodes de stimulation des organoïdes, impliquant des électrodes ou de la dopamine. Il a souligné l'avantage d'une consommation énergétique beaucoup plus faible par rapport aux puces électroniques conventionnelles.

Tandis que les neurones vivants consomment jusqu'à un million de fois moins d'énergie que les puces électroniques, cette innovation pourrait se révéler cruciale dans la lutte contre le changement climatique. La neuroplateforme se positionne comme une solution pour entraîner les intelligences artificielles gourmandes en énergie, atténuant ainsi les risques de pénurie mondiale d'électricité prédite par Elon Musk.

Cette initiative marque une étape sans précédent dans le domaine de la bio-informatique. FinalSpark, par son audace, pourrait bien redéfinir notre relation avec la technologie et l'environnement.

  • Économie d'énergie substantielle
  • Réduction de l'empreinte carbone
  • Avancées en bio-informatique

Alors que le monde se tourne vers des solutions plus durables, cette approche innovante invite à repenser notre manière de consommer l'énergie. Comment cette révolution technologique influencera-t-elle nos besoins énergétiques futurs et notre interaction avec la nature ?


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