Je referme les pages de ce roman, les émotions encore très vives et des étoiles plein les yeux. Jenn Guerreri nous a emmené aux côtés de ses héros atypiques mais formidables face à leur destinée. L'amour sera t-il suffisant pour sauver ces âmes meurtries et esseulées?
Il suffira de deux flashbacks pour comprendre les motivations de notre héros ! Oswald est un homme en mission, parti dans une quête de vengeance qui ne pourra pas se terminer de manière heureuse. On va donc comprendre ses motivations mais on va surtout le voir sous un oeil plus humain. Il a tout mis en oeuvre pour cacher ses failles mais c'est un héros, un vrai, loyal et protecteur envers les siens. Nul doute que son amour pour Armance est profond. Elle a su le toucher en plein coeur et lui montrer un autre avenir. Mais il ne peut pas se permettre de dévier de son plan car il y a trop de choses en jeu. Le danger sera d'autant plus important qu'il se lance dans une partie d'échecs avec le Balafré. Qui est ce dernier? La violence sera au rendez-vous et on espère que la rédemption sera enfin présente à ses côtés.
Armance est une héroïne badass que j'ai de nouveau adoré. Elle ne recule devant rien et même si le doute va s'inviter dans son esprit, elle va très vite garder sa ligne de conduite. Elle se refuse à laisser place à ses sentiments mais le coeur ne se contrôle pas. Elle va gratter le vernis et voir ce que cache vraiment Oswald. C'est un homme énigmatique qui l'a toujours épaulée et protégée à sa manière. J'ai aimé les rebondissements la concernant mais aussi les choix qu'elle va effectuer. Plus de doute, c'est une femme de caractère qui sait ce qu'elle veut et qui pourrait s'épanouir à ses côtés. La Louve et le Corbeau forment un duo improbable mais pourtant tellement évident.
Bref, je ne veux pas trop en dire car cette duologie fait partie de ces lectures dont on se délecte. On se laisse emporter par cette atmosphére un peu onirique et on plonge avec délice avec ce second tome. J'étais déjà fan de la plume de l'autrice mais je peux vous dire que cette lecture n'a fait que renforcer ce sentiment.