En 1967, le manager des Beatles, Brian Epstein, est décédé de manière inattendue. Sa mort a choqué le groupe et les a forcés à assumer davantage de responsabilités pour la gestion du groupe. Selon les personnes proches des Beatles, cela n’a pas été une bonne chose. Après la mort d’Epstein, ils ont commencé à prendre une série de décisions terribles qui semblaient incroyablement « juvéniles ».
Les Beatles ont pris une série de mauvaises décisions après la mort de Brian Epstein
David Puttnam travaillait comme agent de photographes lorsqu’il a rencontré les Beatles. Il était ami avec le groupe, mais il se souvenait d’avoir été déçu par leurs décisions après la mort d’Epstein.
« Je me souviens du moment où Brian est mort », a déclaré Puttnam dans le livre All You Need Is Love: The Beatles in Their Own Words de Steven Gaines et Peter Brown. « Oh mon Dieu, ils semblaient commencer à être totalement autodestructeurs, totalement. »
En essayant de gérer eux-mêmes leurs affaires, le groupe a commencé à prendre des décisions de plus en plus mauvaises.
« Ils étaient fous », a déclaré Puttnam. « C’était comme si tout partait en vrille. C’était une idée folle après l’autre. Il y avait toujours des idées. Ce n’étaient pas des arnaques; c’étaient des idées. Ce n’étaient jamais des idées pour gagner de l’argent. Leurs idées n’étaient pas aussi farfelues qu’Allen Ginsburg. Elles étaient juvéniles parce qu’elles n’avaient jamais été réfléchies. »
Puttnam a dit que le groupe pouvait comploter pendant des heures sans arriver à des conclusions tangibles. Leur style de gestion était très « dispersé ».
Brian Epstein donnait aux Beatles de la « stabilité »
Puttnam a déclaré qu’après avoir observé le fonctionnement des Beatles après la mort d’Epstein, il a réalisé à quel point le manager était important pour le groupe.
« Brian apportait une certaine stabilité », a-t-il dit. « Je me souviens qu’il me disait qu’il y avait une politique. Nous n’allons pas faire ça. Nous n’allons pas faire ça. J’ai refusé ça. Vous aviez le sentiment que quelqu’un avait pris une série de décisions qui allaient être à peu près respectées. Il ne semblait pas y avoir de politique centrale. »
Paul McCartney a convenu qu’Epstein avait maintenu les Beatles sur la bonne voie. Ils ont eu du mal après sa mort.
« C’est de discipline que nous manquons », a-t-il dit dans The Beatles: Get Back. « Nous n’avons jamais eu de discipline. Nous avions une sorte de discipline symbolique. Comme M. Epstein. Vous savez, il disait en quelque sorte, ‘Mettez des costumes,’ et nous le faisions, vous savez. Et donc nous luttions toujours un peu contre cette discipline. Il n’y a vraiment plus personne maintenant pour dire, ‘Faites-le.’ Là où il y avait toujours quelqu’un avant. Papa est parti maintenant, et nous sommes seuls au camp de vacances. »
Il a quand même pris de mauvaises décisions de gestion
Bien que McCartney ait dit qu’Epstein maintenait les Beatles disciplinés, il désapprouvait certaines des décisions prises par son manager. Il croyait que leurs contrats de disques n’étaient pas assez avantageux pour le groupe.
« Mais Brian a fait de mauvais contrats et il nous a mis dans des contrats à long terme de type esclavage dont je suis encore en train de m’occuper », a-t-il expliqué dans The Beatles Anthology. « Pour ‘Yesterday’, que j’ai écrit entièrement seul, sans l’aide de John ou de qui que ce soit, je touche 15%. À ce jour, je ne touche que 15% à cause des contrats que Brian a faits, et c’est vraiment injuste, d’autant plus que cela a été un énorme succès. C’est peut-être le succès du siècle. »
McCartney croyait que cela était dû au manque d’expérience d’Epstein en tant que manager, et non à une décision malveillante.
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