La reconnaissance faciale est une technique qui permet à partir des traits de visage :
- d’authentifier une personne : c’est-à-dire, vérifier qu’une personne est bien celle qu’elle prétend être (dans le cadre d’un contrôle d’accès) ou
- d’identifier une personne : c’est-à-dire, de retrouver une personne au sein d’un groupe d’individus, dans un lieu, une image ou une base de données. source CNIL
Amnesty International lance une campagne pour interdire la reconnaissance faciale en France, leur court métrage « Dans leurs yeux » est efficace et alarmant (à la manière de la série Black Mirror), il nous délivre un aperçu des dérives de la reconnaissance faciale en France.
« Pour que la surveillance de masse ne devienne pas la norme en France, les parlementaires doivent prendre toute la mesure des dangers auxquels les citoyens sont exposés », alerte Amnesty International.
J’espère ne pas vivre dans ce monde ni le laisser à nos enfants et que nos élus (parlementaires, députés, maires) suivront l’exemple de San Francisco en interdisant la reconnaissance faciale. Pour préciser la circulaire sur « l’arrêt de la surveillance » adoptée à San Francisco ne s’applique qu’aux services municipaux et à la police. Elle ne concerne pas le secteur privé ni l’aéroport où la sécurité est du ressort de l’État fédéral.
D’ailleurs, vous pouvez aussi agir en signant la pétition en ligne d’Amnesty International pour dire simplement NON à la reconnaissance faciale en France.