Écrire des nouvelles peut parfois être délicat ; on veut créer un titre qui soit fidèle à l'histoire que l'on raconte, mais aussi suffisamment attrayant pour inciter le lecteur à s'engager. C'est pourquoi tant d'articles utilisent des jeux de mots ou des allitérations pour attirer les lecteurs occasionnels ; cela rend l'article accrocheur et incite plus de gens à lire le contenu. Mais parfois, un titre accrocheur n'est pas nécessaire, car la nouvelle est souvent si choquante, si dévastatrice, qu'il suffit de la dire pour presque arrêter la terre de tourner. Cela s'est produit le 8 décembre 1980, lorsqu'un petit kiosque à un coin de rue à Manhattan affichait à la une du New Standard : " John Lennon abattu ".
Il est impossible de disséquer véritablement l'importance de John Lennon et tout ce qu'il a accompli au cours de sa vie. Il était la moitié du duo de compositeurs le plus prolifique au monde, le fondateur du groupe le plus important de tous les temps, et un individu complexe avec une capacité innée à se connecter avec ses semblables à travers la musique.
Qu'ils l'admettent ou non, tous les musiciens ont été impactés par John Lennon d'une manière ou d'une autre. Son influence était trop vaste et trop étendue pour ne pas se répercuter même dans les éléments les plus niches de la musique. Qu'ils fassent de l'indie, du rock, du rap, de l'alternatif ou du R&B, tout cela porte quelque part l'empreinte de Lennon, qu'elle soit claire ou légère.
À sa mort, la nouvelle a secoué le monde. Abattu dans la rue, en quelques secondes, il a fallu tirer sur la gâchette pour que l'un de nos plus grands esprits créatifs disparaisse. Un déluge d'influence s'est échappé de la chambre de cette arme alors que les gens tentaient de rendre hommage au compositeur de la meilleure façon qu'ils connaissaient. Pour de nombreux musiciens, cela signifiait faire de la musique, et l'un des créatifs qui se sont retrouvés à écrire après la mort de Lennon était Mark Knopfler, dont la chanson " Rudiger " contient un hommage clair à Lennon.
Numéro stable et tranquille, " Rudiger " est rempli de majesté musicale. Une chanson avec des sous-entendus presque sinistres est dotée d'un fond céleste. La narration de Knopfler tout au long de la piste est remarquable, car quelque chose qui pourrait être dédié aux pages d'une nouvelle trouve sa place dans le son.
En parlant du processus d'écriture, Knopfler a évoqué la façon dont certaines chansons viennent immédiatement, tandis que d'autres prennent du temps. Dans le cas de cette pièce, c'était les deux. " Ça a pris du temps pour que 'Rudiger' arrive parce que j'ai écrit les paroles sans changer un mot juste après l'assassinat de John Lennon ", a-t-il déclaré, " Nous sommes allés en Allemagne, et c'est là que je l'ai vu, rencontré, et je pensais évidemment à la fusillade à New York. Mais pour que la musique arrive bonne et prête, il a fallu des années. Dans mon cas, il ne semble pas y avoir de règle stricte à ce sujet, et je ne panique jamais à ce sujet parce que je sais qu'elle finira par arriver. "
Knopfler a décrit son esprit comme une casse, expliquant qu'il retient certaines informations et peut écrire à ce sujet à volonté, tandis que d'autres choses prennent du temps à lui venir, et il semble n'avoir aucun choix sur ce qui est quoi. " C'est incroyable combien de déchets un esprit peut retenir, n'est-ce pas ? "
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