C’est mon troisième album de Conor O’Brien, plus connu sous le nom de Villagers. Après The Art Of Pretending To Swim et Fever Dream, revoici l’artiste irlandais avec That Golden Time – oui, il y a un écho voulu au romantisme et au réalisme dans ce titre.
À l’inverse du précédent, Conor O’Brien a d’abord entièrement écrit et joué les dix nouvelles chansons de son album, avant d’inviter d’autres artistes à ses côtés, notamment Peter Broderick ici au violon ici sur six morceaux, ou encore la légende irlandaise Dónal Lunny au bouzouki.
Si « Truly alone » ouvre l’album plutôt posément, dès « First responder » les frissons sont garantis. Tout de suite derrière, « I want what I don’t need » – fantastique choix de single – est magnifique… avant que « You lucky one » vienne parachever la montée de nos émotions vers des cimes que j’espérais tout en y croyant à peine en écoutant That Golden Time.
Loin d’être fini (je ne vous ai mentionné que quatre des dix nouvelles chansons), je suis moi-même lin d’avoir découvert entièrement toute cette œuvre qui n’a justement rien d’éphémère. En tout cas, elle non…
La photo de Conor, au dos du livret, a été prise dans la maison d’enfance d’Oscar Wilde (le plus grand Irlandais de tous les temps ?), tandis que les paroles sont précédées d’une longue citation de Nietzsche tirée de Par-delà le Bien et le Mal : Prélude d’une Philosophie de l’Avenir (1886).
(in Heepro Music, le 23/05/2024)
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Voir aussi :
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