Le musée de la vie romantique à Paris célèbre Théodore Géricault (1791-1824) à l'occasion du bicentenaire de sa mort et explore ses représentations de chevaux ; un motif puissant et omniprésent dans son oeuvre. Réunissant une centaine d'œuvres exceptionnelles, l'exposition propose un nouveau regard sur l'artiste.
Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres... Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d'oeuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault.
À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 " depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n'a rendu comme Géricault l'idéal de la perfection chevaline. "
Depuis sa formation chez le peintre de cheval Carle Vernet puis dans l'atelier de Pierre Guérin, Géricault ne cesse de revendiquer sa passion pour le monde équestre. Il a réalisé des dizaines de tableaux et des centaines de dessins de chevaux - du simple croquis à la feuille magistrale -, où il explore avec fanatisme l'anatomie équestre, l'expressivité des chevaux, de la naissance à la mort, de la colère à la tendresse, en passant par la guerre, le labeur, la misère et la sexualité. L'écurie - espace animal propre à la créativité de la génération romantique - est, pour Théodore Géricault, le lieu de toutes ses expériences esthétiques. L'exposition Les Chevaux de Géricault propose aux visiteurs de suivre chronologiquement la vie du peintre dans un parcours décliné en cinq sections : le cheval politique ; L'écurie sanctuaire ; Rome : la course des chevaux libres ; Londres : dandies et prolétaires et La mort du cheval. (texte copyright Musée de la vie romantique)
Musée de la vie romantique - Hotel Scheffer-Renan - 16, rue Chaptal - 75009 Paris - depuis le 15 mai et jusqu'au 15 septembre 2024