L’Exposition S.H. Raza au Centre Pompidou

Par Etcetera

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" data-image-meta="{" width="221" data-medium-file="https://laboucheaoreilles.wordpress.com/wp-content/uploads/2023/10/expo_raza_2023_04_30_paysage_1956_mini_format.jpg?w=156" data-permalink="https://laboucheaoreilles.wordpress.com/2024/05/18/lexposition-s-h-raza-au-centre-pompidou/smart-97/" aperture="aperture" />Paysage, 1956

Du 15 février au 15 mai 2023 s’était déroulée une exposition du peintre indien Sayed Haider Raza (1922-2016), qui a séjourné et vécu en France durant une grande partie de sa vie, à partir des années 1950, et qui a appartenu à l' »Ecole de Paris ».

J’ai beaucoup aimé les couleurs chaudes de la plupart de ces œuvres, en particulier les rouges, dont l’intensité surprenante réchauffe le regard sans l’agresser. Des rouges incandescents qui peuvent faire penser aux arts extrême-orientaux et à l’Inde, pays d’origine du peintre. Le thème de la ville semble l’avoir longuement inspiré, prenant des formes variées selon les périodes, parfois géométrique et stylisé, parfois tirant vers une certaine abstraction.

Voici la présentation qu’on pouvait lire sur la petite brochure explicative, distribuée à l’entrée :

Figure majeure de l’art moderne indien, Sayed Haider Raza est né en 1922 à Barbaria, dans l’actuel Etat du Madhya Pradesh. Après des études à la Sir J.J. School of Arts de Bombay, dans le contexte électrique de l’Indépendance et de la Partition, il fonde en 1947 le Progressive Artists’ Group en compagnie de M.F. Husain, F.N. Souza, S.K. Bakre, K.H. Ara et H.A. Gade. Pleinement investi dans la dynamique d’émulation qui règne au sein du groupe, Raza prend part à ses discussions et expérimentations formelles. En 1950, il se rend à Paris à la faveur d’une bourse du gouvernement français. Débute alors un dialogue ininterrompu entre ces deux mondes culturels. Si les effets de matière de ses paysages abstraits empruntent à l’Ecole de Paris, Raza ne cesse de convoquer l’héritage culturel de l’Inde. Ainsi, les vibrations de ses gammes chromatiques évoquent les forêts luxuriantes de son enfance mais aussi les râgas, cadres mélodiques de la musique classique indienne. A partir des années 1970, son oeuvre intègre des éléments thématiques issus du rapport singulier qu’il entretient à la terre, objet d’une série de toiles majeures. Les miniatures rajputes (16e-19e siècle) lui inspirent des procédés radicaux de simplification formelle qui culminent à partir des années 1980 dans le recours systématique au motif géométrique et symbolique du bindu.
(Source : Musée)

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" data-image-meta="{" aperture="aperture" />Carcassonne, 1951 Crucifixion, 1957

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" aperture="aperture" />La Croix invisible, 1963

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" data-image-meta="{" aperture="aperture" />Soleil noir, 1968 La terre rouge, 1969