Le pays à l'arrêt, dit le gros titre
sur cette photo de la 9 de Julio, la plus grosse artère de Buenos Aires,
d'ordinaire la circulation y est infernale !
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution
Hier, la plupart des transports en commun était à l’arrêt partout dans le pays et la majorité des commerce et des entreprises est resté fermée. La presse de droite fait des pieds et des mains pour éviter de le reconnaître.
"Des pertes énormes à cause de la grève sauvage", dit le gros tire
Cette grève générale n'avait rien de sauvage.
Le préavis a été publié il y a plusieurs semaines
La Prensa, fidèle à sa tradition de droite,
se tient toujours prête à considérer
l'abolition du droit de grève.
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Pour Mileí et son gouvernement,
c’est business as
usual. Comme si de
rien n’était, sauf pour Patricia Bullrich qui s’efforce de
menacer le plus de monde possible de rétorsions en tout genre.
"La grève s'est fait fortement ressentir mais
des commerces ont ouvert et il y avait beaucoup
de monde dans la rue", dit le gros titre
qui préfère montrer le sauvetage d'un cheval
menacé par les inondations au sud du Brésil
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Quant à la sœur du président,
Karina Mileí, qui n’est pas élue, elle est en train de prendre le
pouvoir. C’est elle qui a présidé la dernière réunion du
gouvernement alors qu’elle est secrétaire-générale de la
Présidence, ce qui est déjà une entorse aux bonnes mœurs
démocratiques puisqu’il existait avant la prise de fonction de
Mileí un décret interdisant aux élus de nommer les membres de leur
famille à ces postes de l’appareil gouvernemental. Pourtant, le
gouvernement vient d’échouer à faire voter par le Sénat sa loi
dite de Bases, la nouvelle tentative de tout casser dans le pays.
"La grève a été très suivie à en croire
le manque de transport mais il y a eu de l'activité",
dit le gros titre sur cette double photo
de la gare principale de Buenos Aires en haut
et l'entrée d'une petite galerie commerciale en banlieue sud
Cliquez sur l'image pour une haute résolution
Les photos ne laissent aucun doute quant à la paralysie du pays. Les reportages des journalistes étrangers sont sur la même ligne.
Comme c’est de plus en plus souvent le cas, Clarín réserve à ses abonnés l’accès en ligne aux articles sur ce sujet primordial de l’actualité du jour.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article de La Nación (l’article de une n’est pas disponible en ligne).