En 2004, la radio ou la télé étaient en berne face à l’apogée d’internet. De plus, le piratage était devenu monnaie courante, que ce soit avec les vendeurs à la sauvette dans les coins touristiques ou via des plate-formes de soit-disant partage en ligne. Avantage : presque toute la musique que l’on aimait était alors accessible pour une bouchée de pain, voire pour rien du tout d’autre qu’une simple attente qu’un fichier arrive sur votre disque dur. Personnellement, j’ai ainsi pu découvrir davantage d’artistes encore. Pour citer des exemples plutôt distincts, A Tribe Called Quest et Orishas, avec notamment El Kilo, en ont fait partie.
Quid de l’année 2004 et sa musique en particulier ? Certes, j’écoutais alors en boucle certains albums (100th Window de Massive Attack, sorti en 2003, Amon Tobin…). Mais il y eu des albums-clés, écouté l’année-même de leur publication ou la suivante – je pense ici à American Idiot de Green Day –, voire plus tardivement encore.
Ainsi, Medúlla de Björk, Destroy Rock & Roll de Mylo, A Grand Don’t Come For Free de The Streets, Want Two de Rufus Wainwright, Showtime de Dizzee Rascal, I Com de Miss Kittin, Pafueratelarañas de Bebe, Last Exit de Junior Boys, Talkie Walkie de Air ou encore Uh Huh Her de PJ Harvey.
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(in Heepro Music, le 09/05/2024)
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Jeu de briques
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