On a parlé du temps; ça rassure toujours de causer de ce qu'on ne comprend pas.On peut laisser le courant filerdans les vagues hésitations, les silences bienveillantset réparateurs.On a rien refait du monde,plus assez ambitieux.L'appétence appartient aux jeunes nyctalopes.Dorénavant nous préférions deviser sur l'agitation moléculaire de l'océanet de ses reflets changeants sur le trait de côte "Les générations se succèdent ;
Ainsi notre tribu frivole
Grandit, s'agite, se démène
Et pousse au tombeau les aïeux.
Notre temps viendra à son tour.
Nos descendants auront leur heure
Et nous chasseront de ce monde." Alexandre Pouchkine
Le bonhomme fascinant et bourru de mon enfance culottes courtes (de velours )autour d'un feu à Pen Bron au bord du Traict, est devenu une icone croisicaise.Enfin son mythique bateau, pas autant ptêt que ceux de son pote Moitessier, mais quand-même;Quand tu as lu "Kurun autour du monde "et entendu son marin personnage de roman maritime raconter ses voyages à nos oreilles de scouts marins d'opérette, Ben!j'me dis que le bateau est sauvé et la mémoire de son double aussi
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Même quand y'a pas d'eau, je regarde passer les bateaux;ça me calme ,toutes voiles dehors
"Nos poèmes, ce sont nos enfants. Ils sont plus âgés que nous parce qu'ils vivront plus longtemps que nous. Plus âgés que nous depuis l'avenir. Voilà pourquoi ils nous sont aussi parfois étrangers."Marina Tsvetaieva
Une expression: Boire la tasse
Bientôt l'été
Série "l'espoir fait vivre":
Je ne crois pas en moi.
Seulement en l'espoir
que les autres le fassent à ma place.
Pauline Bilisari Source surtout William (n.d.c.)
" tout le monde s'en fout
tout le monde s'en contrefout
tu savais pas ?
tu l'avais oublié ?
tout le monde s'en bat les reins
même ces empreintes de pas
qui semblent aller quelque part
ne mènent nulle part
tu peux apprendre les choses par cœur
mais tout le monde s'en fout —
c'est la première leçon
qui mène à la sagesse
apprends-le
et personne n'a l'obligation de s'en soucier
personne n'est censé en avoir quelque chose à foutre
la sexualité et l'amour sont évacués
comme de la merde
tout le monde s'en branle
apprends-le
croire en l'impossible est un
piège
la foi tue
tout le monde s'en balance –
les suicidés, les morts, les dieux
ou les vivants
pense au vert, pense aux arbres, pense
à l'eau, pense à la chance et à la gloire de
toute sorte
mais garde-toi
le plus tôt possible
de dépendre de l'amour
ou d'attendre qu'on t'aime
en retour
personne n'en a rien à foutre."
Charles Bukowski, in Tempête pour les morts et les vivants
trad. Tomain Monnery, éd. Au diable Vauvert, 2019