Commencer par accepter avant de s'agiter n'est pas anodin: si cette forme de sagesse simple peut nous aider à éteindre le bavardage stérile, épuisant et toxique des regrets, si elle nous permet de ne garder de notre peine que l'émotion de tristesse, légitime et respectable, et de préserver nos forces pour l'action et non pour les lamentations, alors l'acceptation d'un supposé destin nous sera d'un grand bénéfice et d'un grand réconfort.
Parfois, un sentiment de sérénité émerge de la méditation : on n'a plus besoin de rien, plus de désir, plus de manque ; tout ce qu'il nous faut est là... C'est un état de plénitude non seulement agréable et soulageant, mais aussi éclairant : finalement, la paix intérieure n'est bien jamais bien loin : et la consolation de nos chagrins et de nos adversités est toujours plus proche qu'on ne l'imagine.
Christophe André - Consolations
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