Bien connu dans le milieu musical francophone, ce groupe de folk tout droit venu du Québec est surement le plus réputé de sa catégorie dans notre pays. Ils ont récemment dévoilé leur dernier bijou visuel, “La Fin du Show”. Ce clip, à la fois captivant et émouvant, vient conclure avec panache une ère riche en émotions pour le groupe.
Nous avons appris avec tristesse il y a quelques mois la disparition de Karl Tremblay, malgré son combat contre la maladie. Plusieurs concerts étaient reportés mais pas annulés, puis l’annonce du décès a mis fin à toute la tournée. Je ne m’attendais donc pas à une parution d’album, ni même un spectacle. Et oui, la troupe n’a pas manqué d’inspiration pour autant.
C’est par “La fin du show” que je commence mon article. Dans ce nouveau chef-d’œuvre vidéographique, les Cowboys Fringants nous transportent dans un univers où la nostalgie se mêle à la célébration. À travers des images poignantes et des paroles percutantes, le groupe revisite avec finesse les moments forts de leur carrière, tout en offrant une réflexion sur le passage du temps et l’importance de profiter de chaque instant. En bref, un clip à faire hérisser les poils.
C’est donc par ce clip que le groupe annonce la sortie de l’album posthume où Karl Tremblay a tout de même réussi à poser sa voix sur 6 chansons : “Bienvenue chez Nous”, “Loulou vs Loulou” en duo avec Marie-Annick Lépine, “La fin du show”, “Questions sans réponses”, “(re)Bienvenue chez vous” et “Y’est 3 heures on ferme!”.
L’album disponible sur les plateformes, le est prévu dans les bacs le 10 mai et le vinyle cet été.
Enfin, une comédie musicale, basée sur l’œuvre des Cowboys Fringants, qui reprend la plupart des titres de l’album éponyme. Ce spectacle est en cours de tournée au Canada et vient de passer 5 dates au grand rex de Paris. Sur quelques images on y voit des cadres avec le nom de leur plus grands succès “La Grand Messe” ou “Break Syndical”. Je n’ai pas personnellement vu ce spectacle, mais les retours semblent à la hauteur de ce que le groupe a eu l’habitude de donner à son public : beaucoup d’énergie et de l’émotion.
Une des dates a même été acclamé à la sortie de la représentation au Grand Rex, on a pu voir des vidéos d’un public conquis, reprenant en chœur “La Marine Marchande” ou le célèbre riff des “Etoiles Filantes”.
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Dorine Renaud
Chroniqueuse, babacool à l’ancienne, bimbo punk : Si Dorine faisait encore ses preuves en 2013, on peut maintenant officiellement déclarer que sa période d’essai est terminée. A ses débuts, la nantaise tentait de laisser de côté ses années lycée durant lesquelles elle n’avait d’yeux que pour As de Trêfle, Merzhin et Green Day, mais le passé l’a rattrapée. Dorine voue à nouveau un culte au sonorités celtiques, tziganes et tout ce que vous écoutiez quand vous séchiez les cours plutôt que de réviser les annales du BAC. Bien sûr, on lui colle de temps à autre un album avec de la guitare électrique, mais son sale caractère de vendéenne (pléonasme) nous incite plutôt à lui laisser la couverture du prochain Fatals Picards.
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