Ce numéro marque le 50e anniversaire de cette revue, la plus ancienne revue de littérature de l'imaginaire en français dans le monde.
Fondée en 1974 par Norbert Spehner, Solaris a donc traversé 5 décennies de publications, un exploit assez incroyable dans le petit marché de l'imaginaire au Québec, et en se consacrant à la publication de nouvelles - avec quelques pages de critiques, essais et autres textes parallèles à l'occasion (j'y ai tenu une chronique cinéma pendant quelques années).
J'ai eu le plaisir et l'honneur de publier dans Solaris à plusieurs reprise, et ma nouvelle dans Solaris 231 est ma 17e nouvelle publiée dans les pages de la revue.
À l'occasion de la publication de Dieu ne joue pas aux échecs, j'ai donc créé quelques éléments visuels pour promouvoir le texte et ce numéro de Solaris dans les médias sociaux, visuel que je publie ici en support de ce billet de blogue.
Le titre fait évidemment référence à la citation attribuée à Albert Einstein (Dieu ne joue pas aux dés avec l'univers), et ouvre donc la porte aux questions existentielles à propos de notre univers, et de l'aspect déterministe ou non de certaines croyances, en plus de contenir deux références plus ou moins directes au jeu d'échec mentionné dans le titre.
En 2020, j'ai donné une présentation sur la science-fiction (et le fantastique) québécois dans la salle de l'église-musée de St-Venant-de-Paquette, dans le cadre d'une série de spectacle-conférence organisée avec des auteurs locaux et je me souviens d'une question d'un auteur présent dans la salle, sur l'importance du territoire dans l'écriture et son influence sur notre style et nos idées. À ce moment-là, j'avais une seule histoire en chantier qui se passait dans les environs, et depuis, j'ai publié cinq nouvelles, dont quatre se déroulent dans le coin, avec des références territoriales évidentes (quand le territoire ne joue pas carrément un rôle majeur, comme c'est le cas avec la République de l'Indian Stream évoquée dans Dieu ne joue pas aux échecs ou avec l'idole de pierre dans le sentier des Urubus qui joue un rôle central dans l'histoire, idole de pierre qui existe réellement.
L'idole de pierre du sentier des urubus, qui, pour moi, évoque un long visage arrondi au nez plat.
Idole de pierre rapporté d'un voyage à l'étranger, sur fond de vieux carnet ayant appartenu à mon arrière-grand-mère, inspiration pour le carnet trouvé dans le grenier de la maison dans la nouvelle.--