Après une semaine passée dans l'arrière pays de Nice, puis une autre de l'autre côté de la frontière, la conclusion s'est imposée d'elle-même: si on trouve très facilement des magasins bio dans chaque petite ville du Var, on paye chèrement son désir d'alimentation saine...
En revanche, en Italie, les magasins bio ne courent pas les rues mais ils sont assez abordables pour l'alimentaire (comme les citrons bio de la photo!). (ça, on le savait déjà après 3 ans passés à Turin).
Un exemple: le kg d'abricots en France: 8 euros le kg, en Italie: 5,20, même chose pour les pêches.
Quel paradoxe! D'un côté, il y a l'offre mais pas la demande, de l'autre, la demande mais l'offre est trop chère... Tout cela à quelques km de distance.
Autre paradoxe découvert dans les magasins bio français: les kiwis, le raisin, les pommes... arrivent des 4 coins du monde. C'est franchement choquant, tout pourrait venir de plus près, comme de l'Italie premier producteur en Europe.
La filière bio en France ne doit pas abuser (les grossistes en particulier, les centrales d'achat des chaines comme la vie claire, naturalia etc) (gare à la crise, le figaro d'hier pointe la baisse des ventes de la filière du commerce équitable) sous peine de mettre en grande difficulté les magasins qui ouvrent en grand nombre aujourd'hui.
Bon, en attendant, nous nous sommes régalés de fruits rouges BIO! Quel luxe pour recharger les batteries en vacances!