Afghanistan, bourbier ou combat pour la Liberté

22/08/2008
Le drame et la perte de dix soldats français à relancé le débat sur la présence de troupes, débat pollué une fois de plus par la bêtise pour ne pas dire la connerie de nos politiques. Passé la douleur et le recueillement des voix se sont élevés à gauche comme à droite pour demander des comptes sur cette présence. Pourtant jusque là la dite présence n’avait pas choqué les Hollande, Moscovici ou autre Quilès sorti pour le besoin de la naphtaline, la réponse de la droite hélas à été à la hauteur de la petitesse de la gauche, une fois de plus, une fois de trop on oublie l’essentiel pour régler ses petits comptes. Mais que faire, depuis 7 ans bientôt que la lutte contre le terrorisme et les batards d’Al Qu’Aïda est commencé, l’Irak a suivi l’Afghanistan mais aussi l’Algérie, le Maroc et bien sur le Pakistan. Mais ces morts ne sont ils pas aussi le résultat de la politique de l’autruche longtemps de mise au plus haut sommet des nations dites civilisées, avons-nous la mémoire si courte que quelques semaines avant les attentats du 11 septembre, reçu dans l’arrière cour des cuisines françaises, le Lion Du Panshir, le commandant MASSOUD venait demander appui logistique et soutien dans sa lutte contre les talibans, en vain hélas, alerté depuis longtemps les Etats Unis n’ont pas tenu plus compte de ses appels, 7 ans après le résultat est peut être là. Cette impuissance à éradiquer cette lèpre qu’est le terrorisme ou pour le moins en à atténuer les méfaits. Je ne suis pas et de loin un soutien du petit Nico, mais la France doit plus que jamais, elle et tous les pays dit encore libres, se dresser et combattre l’hydre, peut être faut il reconsidérer la manière dont nous sommes présents, notre manière d’agir, mais en aucun cas ne laisser le champ libre, ce serait la pire des défaites que celle du renoncement. Ces hommes avaient choisis un métier, celui-ci impliquait des choix et des actions dangereuses, nul d’entre eux ne voulaient bien sur mourir, au delà des bouffonneries de nos politiques, que le sacrifice de leurs vies ne soient pas la dernière flamme de la Liberté.

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