Pour le meilleur et pour l’empire, de James Hawes

Par Mcabon

La télé-réalité remporte un franc succès populaire à travers le monde. La Grande-Bretagne n’échappe pas à ce phénomène. C’est sur la base d’un jeu télévisé, sorte de Survivor un peu poussé où les concurrents se retrouvent dans la jungle sans aide ni trompette et doivent survivre, le dernier en lice remportant un paquet d’argent. C'est le pitch de "¨Pour le meilleur et pour le pire", sous la plume de James Hawes.

Brian Marley, rien à voir avec Bob, n’a pas connu que des succès faciles dans la vie. Divorcé, il a un fils dont il pense ne pas mériter le respect. Bref, quand la proposition lui ait faite de participer au jeu, via des vieux amis du lycée, il accepte. Contre toute attente, son abnégation et l’absence d’enjeu pour lui font remporter le jeu. A bout de souffle, il doit tenir encore une semaine pour remporter son gain. Cherchant à échapper à la mort, il s’enfonce dans la jungle et s’évanouit. Puis se réveille au milieu d’un camp de scouts pour qui le monde s’est arrêté le jour leur avion s’est écrasé dans la forêt alors que la guerre froide rafraîchissait les relations internationales. Menée d’une main de maître par le Directeur, la compagnie vit dans le souvenir d’une Angleterre pour laquelle le temps se serait arrêté avec totu ce que cela suppose d'anachronismes et de quiproquos. Une fois sauvée et revenue en Angleterre, la troupe se trouve confrontée à un succès médiatique impressionnant. A la conclusion : de la loufoquerie à l’anglaise.

Pour le meilleur et pour l’empire, de James Hawes, Editions Points.