Tactiques des navires sombres
Selon une recherche publiée dans le journal Frontiers in Marine Science, plus de 90% des grands navires de pêche ne sont pas surveillés par les systèmes de suivi par satellites. Cela les laisse libres de commettre des actes illégaux, comme la pêche illicite ou la surexploitation des ressources marines, sans aucune crainte d'être pris la main dans le sac.
Le travail d'analyse, qui portait sur plus de 70,000 navires de pêche à travers le monde, a révélé que ceux qui n'émettent pas de données de localisation en temps réel représentent une part significative de la flotte mondiale de pêche. Cela rend particulièrement ardu la supervision et la réglementation de leurs activités.
Le problème de réglementation des navires sombres
Les navires sombres ont des astuces pour se dissimuler. Ils peuvent tout simplement éteindre leurs systèmes de suivi ou diffuser de fausses informations pour échapper à la détection. Certains vont même jusqu'à changer de nom ou de pavillon pour éviter d'être identifiés. Tout cela rend extrêmement difficile pour les autorités la mise en place d'un contrôle et d'une réglementation efficaces de leurs activités de pêche, provoquant ainsi une exploitation démesurée des ressources marines.
Appel à une meilleure coopération internationale
Face à cette problématique préoccupante, les chercheurs appellent à un renforcement de la coopération internationale pour intensifier la surveillance et la réglementation de ces navires. En effet, une telle mesure devient impérative pour protéger nos océans et garantir la pérennité des stocks de poissons.
Il ne fait aucun doute que les navires sombres représentent une menace sévère pour la durabilité de nos océans et pour la sécurité alimentaire au niveau mondial. La mise en place d'une collaboration internationale pourrait apporter la solution à ce fléau qui demeure toujours hors de contrôle à ce jour. Seuls des efforts concertés et soutenus pourraient mettre un terme aux pratiques illégales de ces navires fantômes.