Emois
« Article précédent
Tu es là, mon amour, et je n'ai lieu qu'en toi. J'élèverai vers toi la source de mon être, et t'ouvrirai ma nuit de femme, plus claire que ta nuit d'homme ; et la grandeur en moi d'aimer t'enseignera peut-être la grâce d'être aimé. Licence alors aux jeux du corps ! Offrande, offrande, et faveur d'être ! La nuit t'ouvre une femme : son corps, ses havres, son rivage ; et sa nuit antérieure où gît toute mémoire. L'amour en fasse son repaire !
Saint-John Perse, Amers.
Partager cet article
Repost0
&version;
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Qu’une main palpe
Mon bien-aimé
Vous êtes la première femme
Depuis hier soir, je songe à vous