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Pourquoi le streaming vidéo augmente la pollution numérique ?

Par Rhumyxcube @PressselectFR

À l'heure où le binge-watching est devenu notre sport national préféré, peu d'entre nous réfléchissent à l'ombre qui plane derrière notre plaisir coupable : l'impact environnemental du streaming vidéo. Bien sûr, à première vue, regarder une série en pyjama tout en grignotant des chips semble bien inoffensif comparé à d'autres activités, comme prendre sa voiture pour un oui ou pour un non. Mais détrompez-vous, le diable se cache dans les détails numériques. Alors, prêts pour une plongée (écologique, promis !) dans l'univers parfois sombre du streaming ?

Le streaming, ce géant gourmand en énergie

Lorsqu'on parle d'internet et de streaming, on a souvent l'image d'un nuage léger et éthéré, où nos films et musiques préférés flottent paisiblement, prêts à être dévorés. Pourtant, comme le dirait notre exploratrice infatigable, Ellie, " si les données étaient des calories, le streaming serait un fast-food hypercalorique ". En effet, _le streaming vidéo_ pèse lourd sur notre bilan carbone. Les données doivent voyager à travers un réseau complexe de câbles, de serveurs et de centres de données qui consomment une quantité hallucinante d'électricité. Pensez à un marathonien; même au repos, il brûle plus de calories qu'un non-sportif. De même, ces infrastructures numériques, même au ralenti, sont de véritables gloutons énergétiques.

_Chiffres à l'appui_, le streaming vidéo représente aujourd'hui environ 60% du trafic de données mondial, une statistique qui, à elle seule, donne le tournis. Imaginez un peu, des millions de personnes streaming simultanément leur série préférée, c'est un peu comme si toute la population mondiale laissait leur voiture allumée en même temps. Et que dire de l'arrivée de la 5G ! Bien qu'elle promette une efficacité énergétique améliorée à volume de données égal, son déploiement nécessite la mise en place de nouveaux équipements énergivores, sans parler de la multiplication attendue des terminaux mobiles. " Plus vite, plus fort, plus gourmand ", telle semble être la devise de notre monde numérique.

Une consommation immatérielle qui cache une réalité matériellement polluante

Si Ellie devait comparer le streaming à un iceberg, elle dirait probablement que ce que nous voyons - facilité d'accès, instantanéité, un vaste choix de contenu - n'est que la pointe émergée de l'iceberg. En dessous, caché à notre vue, se trouve un autre univers : celui des gigantesques datacenters climatisés 24/7, des kilomètres de câbles sous-marins et de l'extraction ravageuse des métaux rares indispensables à notre technologie. Voilà le vrai visage de notre consommation digitale.

Le streaming énergivore entraîne une demande croissante en ressources naturelles. Les centres de données, par exemple, sont de véritables usines à gaz (à effet de serre, s'entend), consommant jusqu'à 13% de l'électricité mondiale prévue pour 2030. Mais ce n'est pas tout ! La production des appareils que nous utilisons pour regarder nos contenus préférés engendre également une pollution considérable. Avant même d'avoir appuyé sur " lecture ", notre appareil a déjà généré un impact sur l'environnement comparable à un aller-retour en avion Paris-Marrakech. Et quand on sait que la durée de vie moyenne d'un smartphone est d'environ deux ans... on comprend vite que l'amour du streaming peut s'avérer toxique pour notre planète.

Pourquoi streaming vidéo augmente pollution numérique

Des pistes pour un streaming plus vert

Alors, sommes-nous condamnés à devoir choisir entre notre amour inconditionnel pour le dernier épisode de notre série préférée et notre conscience écologique ? Heureusement, tout n'est pas perdu. Plusieurs gestes simples peuvent aider à réduire notre impact. Privilégier le Wi-Fi à la 4G ou réduire la qualité de streaming sont de bons points de départ. Mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Tel un sage du numérique, notre aventurière Ellie nous rappelle que " chaque mégaoctet compte ". Opter pour des appareils reconditionnés ou allonger la durée de vie de nos gadgets peut réduire significativement notre empreinte écologique digitale.

Privilégier le Wi-Fi

Moins d'énergie consommée que la 4G/5G

Baisser la résolution de streaming

Moins de données à transférer = moins d'énergie

Opter pour des appareils reconditionnés

Diminue la demande en ressources naturelles

Augmenter la durée de vie des appareils

Réduit la production de déchets électriques

En plus de ces gestes, s'intéresser à des documentaires ou articles explorant l'impact environnemental du streaming peut engendrer une prise de conscience collective. S'inscrire à des démonstrations technologiques qui mettent l'accent sur la durabilité est une autre façon d'agir pour la planète tout en satisfaisant notre soif de technologie.

Pour conclure, il est essentiel de rappeler que, dans la grande chaîne de consommation numérique, chaque action compte. En choisissant consciemment comment et quand streamer, nous pouvons tous contribuer à une réduction significative de la pollution numérique. Comme dirait Ellie, armée de son esprit critique et de sa curiosité pour la technologie, " Changeons le streaming d'aujourd'hui pour ne pas compromettre notre terre de demain ". Alors, la prochaine fois que vous appuierez sur play, pensez aux petits gestes qui peuvent faire une grande différence.

Pourquoi streaming vidéo augmente pollution numérique

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