Un billet intéressant chez Horizons, consacré aux dynamiques de l'emploi. Faut-il croire
en la validité d'une économie à la Robert Reich, où les manipulateurs de symboles financent les emplois de services nécessaires à leur bien-être ?
Il y aurait beaucoup de choses à dire, notamment qu'il ne faut pas trop vitupérer les revenus de transfert : ce sont eux qui évitentla transformation de crises conjoncturelles en crises type
1929.
Les vraies questions soulevées par Malakine sont :
1. Peut-on accepter de laisser couler notre industrie par les délocalisations ?
2. Le protectionnisme est-il la meilleure réponse à la concurrence des PVD ?
J'essaierai d'y revenir plus tard, mais il me semble que sur la question 1., nous souffrons effectivement d'une concurrence déloyale des PVD (nous acceptons qu'ils nous vendent des produits
qui échappent à toutes les lois sociales que nous maintenons ici).
Sur la 2, je ne crois pas que le protectionnisme soit une bonne solution, je suis convaincu qu'un rééquilibrage de notre croissance (qui ne coule pas l'industrie) devra plus à une régulation des
systèmes de change qu'à des droits de douane.
A quoi bon introduire des droits de douane d'une vingtaine de % si des pays peuvent conserver parfois durablement des monnaies sous-évaluées de 40%, 60% ou 80% ?
Si des droits de douane étaient introduits, peut-être faudrait-il les apprécier non par secteur et par bien, comme cela se pratique aujourd'hui, mais en fonction de minima sociaux et de critères de
concurrence équitable...
Notes bien trop décousues pour contribuer cependant au débat lancé sur Horizons...