C’est viscéral, c’est corporel, ça sonne comme une évidence.
C’est moral comme c’est spirituel, c’est tout mon corps qui danse.
C’est une phrase de philosophie, jetée comme une effigie.
Qui veut que toutes les femmes soient jolies, à la lumière des bougies.
Ca a commencé à 15 ans, dans la cours de récréation
Ma première rage de dents, et les premières palpitations.
Quand elle a traversé la classe, avec ses grands talons.
Un chemisier en soie classe, et une jupe en nylon.
Mon cœur a fait boum boum, sorti de ma cage thoracique.
Mes yeux ont mis leur zoom, sur ce si beau physique.
Ma tête a volé en éclats, se planquer sur les nuages.
Ma bouche écoutant le débat de son si beau langage !
Puis, j’ai grandi, par ci par là, avec des mecs à mon bras,
Premiers baisers, premiers ébats, dans la 4L à papa,
Mais les doutes sont revenus lors de ma dix-huitième année.
Je matte les meneuses de revues et les actrices de ciné.
Ni une, ni deux, j’oriente le pas vers une autre sexualité.
Encore un mec par ci par là mais j’ai trouvé mon identité.
Je fais des rencontres, je persiste et des sorties dans le milieu.
En boite de nuit, les tours de piste, et mes premiers clins d’yeux.
C’est viscéral, c’est corporel, ça sonne comme une évidence.
C’est moral comme c’est spirituel, c’est tout mon corps qui danse.
C’est une phrase de philosophie, jetée comme une effigie
Qui veut que toutes les femmes soient jolies, à la lumière des bougies.
Quelques mois, passe alors une première petite amie.
Les premiers corps à corps et les premiers soucis.
Le voile se pose ainsi sur la moitié de mon visage,
Mentir à mes amies sur la nature de mon entourage.
Encore parfois, je m’égare avec un gars par mégarde,
Je me fourvoie furtivement pour le laisser jouer au bodyguard,
Mais au fond de moi, je sais bien que cela est éphémère
Parce que le mâle me fait du mal et aucun effet merde !
Je préfère ces pulsions, cette profusion d’émotion !
Qu’il y a entre deux femmes en pleine ébullition !
Car quand les corps se lient, que mes sens sont en éveil.
C’est de la folie, qui m’emporte au septième ciel.
Et même si ces deux amants, ce sont deux être du même sexe,
Il reste que certains gens, continuent de rester perplexes.
C’est comme ça, c’est en moi et je ne veux rien changer.
J’en crèverai mille fois, de devoir tout recommencer.
Reste que, C’est viscéral, c’est corporel, ça sonne comme une évidence.
C’est moral comme c’est spirituel, c’est au cœur de mes sens.
C’est une phrase de philosophie, jetée comme une effigie.
Qui veut que DEUX femmes sont jolies, à la lumière des bougies.