Mon bien-aimé, mon Victor, ne m'abandonne pas. Aime-moi. Si je meurs avant le terme, je veux qu'on te porte mon cœur, comme le pauvre Claude fit à Albin de son dernier morceau de pain, le dernier jour de sa vie. Moi, je veux qu'on te porte mon cœur que tu dois posséder au-delà même de ma vie.
Aime-moi, pardonne-moi, fais de moi ce que tu voudras.
Je t'aime.
Ici ma vie.
Là mes baisers.
Partout
Juliette
Adresse :
À toi mon bien-aimé
Juliette Drouet, Lettres à Victor Hugo.
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