Depuis que je suis devenue père de famille, mon empathie s'est accrue considérablement et je comprends mieux comment vivent mes compatriotes.
En cette fin du mois d'aout, le tunisien moyen est en train de chercher des solutions à une équation complexe à multiple variables, Comment terminer le fin du mois? Voyez donc:
- D'abord, un été très chaud surtout pour le budget, il faut aller à la plage, boire des cafés, manger des casses croute, prendre une glace, téléphoner à des amis et la famille, et enfin le transport, aller aux festivales d'été... Il faudra donc compter au minimum 10 à 15 dinars minimum par jour, soit entre 300 et 400 dinars ( je dis bien un minimum)
- Ensuite il y a le ramadan qui approche et qui s'accompagne de cette tradition dont je ne sais pas d'où on la importer et qui est complètement étrangère à l'esprit de ce mois saint: La consommation à outrance, comment passer un ramadan sans manger 2 ou 3 plats par jour.
- Vient la rentrée, il faudra acheter livres, des cahiers des sacs dos et bien d'autres fournitures Mais aussi , il faut renouveller son portable, ses chaussures ..... Et surtout reserver un (des ) prof(s) pour assurer des cours en dehors du lycée ou du collège.
- Enfin avec un niveau d'inflation de plus 5%, soit le niveau le plus élevé depuis ces dernières années, la vie est devenur plus chère, et plusieurs objets qui n'était avant que des extrats , sont devenues au fil ds années des nécessités (portables, internet, oridnateur)....
Face à ca, les sources de financements sont la plus part du temps d'origine bancaire, ce qui augmentent encore plus l'endéttement de la famillle.
Ceci est d'autant plus dangereux, que à l'échelle macroeconomique, cela favorise certains secteurs au dépend des autres, ceux qui tirent leurs épingles sdu jeu sont biens sûr ceux de l'alimentation et des loisires, les autres sont à la merci des évenemnts saisoniers.