Qu'il s'agisse d'habiller le magasin Printemps de Tokyo (ci-dessus) ou de créer des chaussons, une chaise ou un sac à se fabriquer en kit, Studio Lo a clairement choisi sa démarche de création, un esprit lapin-approved qu'ils expliquent très bien eux-mêmes d'ailleurs :
Au sein du STUDIO LO, nous travaillons autour de l’objet avec des contraintes fortes : éthiques, institutionnelles, techniques et symboliques.
Ayant pris acte de la question environnementale, ainsi que de la réalité économique du design, nous avons monté cette société d’édition indépendante en 2005.
Cette structure nous a permis, de créer des objets, sans soutien institutionnel, ni éditeur.
Notre volonté de fabriquer des objets responsables nous a amené au façonnage des matières naturelles et à travailler avec un réseau local de PME. Sans relais, ni soutien financier, nous avons développé un «design pauvre», adapté à de petites structures de production et requérant des investissement modestes.
Nos recherches sur l’optimisation de matière, la série non-standard et la chaîne de production, ont abouti à la fabrication par découpe jet d’eau.
Nous transformons ainsi les problèmes techniques en problèmes géométriques. Une planche devient une chaise par simple découpe.
A travers nos objets, nous cherchons à rendre lisible les processus de production, à leur donner une expressivité.
Le genre d'initiative à encourager non ?