Inspiré de faits réels, ce roman nous plonge au coeur des camps de concentration, dans l'enfer d'Auschwitz où une lueur d'espoir va briller et nous faire découvrir une romance incroyable. Comme je l'ai déjà dit, il ne faut jamais oublier pour que l'horreur ne se répète pas.
Dès le début, j'ai senti que les larmes allaient couler car on ne peut pas comprendre l'enfer que ces personnes ont vécu. Ellie Midwood nous ouvre les portes d'un monde affreux avec une plume réaliste et poignante. Ces prisonniers ont fait face à l'indicible, ils ne pouvaient rien faire, les Allemands avaient plein pouvoir et les tortionnaires s'en sont donnés à coeur joie.
Nos héros seront dans un premier dans deux camps différents mais leur rencontre n'aura rien de romantique. Pourtant seule la force de leur amour aura le pouvoir de les empêcher d'être brisés. Rien ne sera rose car la cruauté des SS est sans fin. Ils vont créer une illusion aux yeux du monde en faisant croire à une pause avant de les envoyer au purgatoire et de les anéantir. Edek était au volant des camions qui conduisaient les prisonniers dans les chambres à gaz. Imaginez l'horreur, le poids sur sa conscience. Alors ils ont fait ce qu'ils ont pu mais c'était une épreuve digne de David et Goliath. Ils ont organisé la Résistance et ont soufflé un vent d'espoir. Elle sera la première femme à s'échapper des camps.
Après Birkenau, elle va découvrir notre héros et l'amour qui va naître entre eux paraît dérisoire avec ce qu'ils vont vivre mais cela leur permettre de survivre. Ils mettront, à leur échelle, tout ce qui est possible afin d'aider les autres, de leur octroyer quelques moments fugaces, figés dans le temps. Ils verront que les soldats seront des marionnettes dénuées de raisonnement, endoctriné en pensant agir pour le bien de leur pays, de leur race, d'Hitler.
L'autrice a fait d'énormes recherches et cela se sent car on a la sensation d'être là, témoin passif de ces moments bouleversants. Un récit à lire absolument car il fait partie du devoir de mémoire.