Après la destruction, par une centaine de « faucheurs volontaires » de trois parcelles de maïs OGM MON810 dans la Vienne, Monsanto a annoncé qu’en 2008, pour la première fois en France , 100 % de ses essais ont été détruits volontairement par des militants anti-OGM, en ajoutant que ces actes de vandalisme signent une bien triste conclusion, le retard quasi irrattrapable de la recherche française en biotechnologie végétale.
Monsanto a souligné par ailleurs que ses expérimentations en biotechnologie ont préalablement reçu du ministère de l’Agriculture toutes autorisations requises et qu’elles font l’objet d’un suivi continu de la part de la part des services administratifs de la Protection des végétaux.
Devant la tournure politique prise par cette affaire, il appartient maintenant aux pouvoirs publics de prendre position, dans la mesure où les poursuites judiciaires engagées contre faucheurs ne produisent pas les effets dissuasifs escomptés.