En 2006, alors que nous explorions l'Espagne, nous avions fait un petit détour par le Portugal pour quelques jours. Lisbonne, Porto, Coimbra sont des villes qui m'ont toutes laissées un très agréable souvenir.
Avant de retourner en Espagne, nous étions venu passé un jour ou deux en Algarve, à Lagos. Je n'ai aucune note détaillée dans mon journal de voyage concernant ce très court passage en Algarve. Sur mon journal en ligne, j'avais écrit un télégramme succinct. Rien de plus.
Ça faisait donc un peu étrange de me retrouver, lors d'une petite excursion en après-midi, à Lagos, ville où je n'ai que peu de souvenirs précis (souvenir d'avoir été à Ponte da piedade, les «ponts de pierre» qui émerge de la mer à 3km de la ville et qui rappellent certaines formations rocheuses que j'ai depuis l'habitude de voir à Albufeira).
J'ai donc vagabondé au hasard dans Lagos, comme si c'était la première fois que j'y mettais les pieds.
Voici ce que j'ai rapporté comme souvenirs de cette visite.
Une partie des fortifications de la ville est encore debout. De grands pans de murs qui sont difficiles à photographier, tellement ils sont pris entre les immeubles et rues environnantes, mais un secteur près de la mer est plus accessible et c'est justement là qu'on y trouve la plus grande porte encore en état.
On traverse sous la porte en question pour atteindre une des petites rues pavées du centre historique.
Les rues sont étroites, en zigzag, en pente abruptes - certaines rues ont des escaliers en leur centre ou sur les trottoirs pour faciliter la vie des piétons. Au loin, on voit le petit dôme et quelques arches d'une église complètement enclavée dans le centre d'un pâté de maison, donc c'est la seule vue possible de cet édifice - de loin.
Rue en pente descendante (qu'il a donc fallu monter/grimper), avec vue sur le clocher de la Igreja de Santo Antonio.
Les pavés des rues de Lagos, comme ceux d'Albufeira, de Faro et Silves, sont une mosaïque de formes diverses, parfois abstraites, parfois avec des thématiques classiques (poissons, par exemple). Ici, juste des formes géométriques... avec un splendide édifice dont le mur est recouvert de céramiques formant un motif original.
Grande murale urbaine, intitulée Santa Maria.
Jour de lessive...
Maison aux décorations simples mais classiques.
Autre rue en pente, au bout de laquelle on peut voir un bout du mur de fortification (en pente descendante vers la droite, mur sombre) ainsi qu'une partie d'un bastion de ces fortifications (en haut, au centre).
Quelques jolies plazas piétonnes composent une bonne partie de la «basse» ville du centre historique. Ici, en prime, un magnifique bâtiment décoré de céramiques vertes à relief, avec une frise également décorée de céramiques à motifs.
Détail de la façade arrondie de l'édifice de la photo précédente.
Suze déambule dans une rue du centre historique, avec un gigantesque arbre fleuri. Notez la murale aux escargots sur le mur à sa droite.--