vient un pointoù il n’y a plus rien sinon la souffrance la souffrance partout et la nécessité impérieuse impersonnelled’y contribuer le moins possiblede la soulagerà sa placeautant que possiblevient un pointoù il n’y a plus que cela ce point n’exclue pas les plaisirs innocents accordés à soi même ll n’exclue pasl’émerveillement celui de l’humain souriant parmi les décombresdu danseur sur le champ de ruinesce point n’exclue rien mais il absorbe tout les colifichets les distractions toutes ces entreprises auxquelles on se voue malgré toutIdéologies religions philosophies systèmes toutes constructions déconstruites ce point dissout éveil croyances explicationssens et non sensil consume tout concept jusqu’à celui de Dieuce point atteint rien n’est atteintil ne subsiste rien juste des apparences parfaitement honorables et que donc, on honoremais dont la substance s’évapore plus que l’amour son exigence férocedéshabillée de tout romantismede toute sentimentalitéde toute naïveté son évidence sa difficultéjamais résoluece point atteint rien n’est atteint car il n’est rien qui puisse être atteint par qui que ce soit ou que ce soitle fils de l’homme n’a nulle part où reposer la têteah ce n’est pas l’histoire qu’on nous avait contéeni l’été promisni l’hiver annoncéautre chose une saison inédite neuvesans référence dans laquelle il s’agit d’entrer pour y dansersans états d’âmes -------------------Gilles Farcet ************