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Fuite du G7 : le serveur du Parti Pirate saisi par la police

Publié le 16 février 2024 par Zaebos @MetatroneFR

Dans le contexte de la publication il y a quelques jours de documents confidentiels émanant des organisateurs du sommet du G7 2015 à Elmau, la police a paralysé l’infrastructure publique du Parti Pirate. La fuite du G7 a donc de lourdes conséquences pour le parti.

Fuite du G7 avec des conséquences pour le Parti Pirate

Après que la semaine dernière des documents confidentiels de la police concernant le sommet du G7 2015 à Elmau et le concept de sécurité de l’époque ont été divulgués sur la plateforme Indymedia, « La police, au nom du parquet de Munich, a saisi mercredi deux serveurs du Parti Pirate allemand pour préserver les preuves, paralysant ainsi un service public. » écrit le Parti Pirate sur sa propre page d’accueil.

Pour la publication de documents secrets, ils ont utilisé, entre autres, l’instance CryptPad du Parti Pirate, qui permet le partage public et gratuit des documents. L’hébergeur de serveurs Hetzner a été informé des enquêtes en cours et a ensuite retiré les serveurs du réseau, écrit encore le parti.

Le parquet de Munich II a confirmé la préséance en réponse à une demande du site Internet Golem.de, affirmant avoir « Saisie de données sur deux serveurs du Parti Pirate Allemagne » en raison d’une décision de justice.

Le parti lui-même a fourni aux forces de l’ordre une copie des serveurs pour éviter une saisie physique et une panne à long terme. Les dossiers confidentiels du sommet du G7 de 2015 à Elmau, en Bavière, où se tient également cette année la réunion des pays industrialisés, étaient des informations classifiées.

Le Parti Pirate critique cette action

Pendant ce temps, le Parti pirate allemand a vivement critiqué les actions de la police. Des demandes de renseignements concernant une coopération ou sur la publication des données demandées n’existaient tout simplement pas dans l’aire de trafic.

« Au lieu de nous approcher, la police nous a directement mis le « pistolet sur la poitrine » : les serveurs ont dû être retirés du réseau et toutes les données ont dû être restituées sans restriction – sinon les serveurs auraient été retirés. » » déclare Anne Herpertz, présidente du Parti Pirate.

En raison de la préservation des preuves, les services sur les serveurs n’ont pas été accessibles pendant plusieurs heures. Ceci est problématique dans la mesure où le Parti Pirate allemand, après l’opérateur CryptPad, fournit lui-même la deuxième plus grande instance de l’outil de collaboration basé sur le Web et en plus des membres du parti. « De nombreux particuliers et ONG comptent également sur la fiabilité du service ».

Même les serveurs Web habituels du parti ont été saisis par la police, poursuit le parti. Ces derniers hébergent entre autres des données sensibles des membres qui n’ont rien à voir avec la fuite du G7.

Le parti envisage actuellement de faire appel de la décision des autorités. En collaboration avec le commissaire à la protection des données, elle informe également les personnes concernées de la fuite de données. De plus amples informations et déclarations du parti seront publiées dans les prochains jours.


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