Durant la campagne, trop nombreux ont été ceux qui ont osé faire de moi le chantre de la censure des médias. Fariboles que tout cela. J'ai, tout au plus, quelques amis très influents. Et qui savent tenir leurs subordonnés, fussent-ils directeurs d'un grand hedomadaire ou d'un quotidien. Eh oui, le choc des photos, parfois, ça fait mal. Eh oui.
Cette accusation de manipulation des médias n'était qu'une des facettes de la diabolisation dont j'ai été victime. Mais bon, je ne vais pas épiloguer sur tout ça. Les français, dans leur majorité, ont su voir ce que je voulais qu'ils pensent de moi.
On voit bien que vous les connaissez pas les journalistes. C'est vraiment dur la vie de VIP. Pour vous le prouver, je vous invite à vivre, en vidéo, les coulisses de mon sacre, avec les journalistes.
Faut pas bouger une oreille, vous allez voir comment ils nous apostrophent. Aux ordres qu'il faut être, le doigt sur la couture du pantalon. Et je ne parle pas des commentaires irrespectueux qu'il faut encaisser sans broncher. Enfin bon, je me fais une raison. C'est aussi à eux que je dois ma victoire.
Et Chirac, il voulait pas partir ! Regardez bien son geste, il m'invite à repartir avec sa voiture ! Quel culot. Heureusement que je le connais par coeur. Un peu plus je me laissais avoir. Quand à Bernadette, n'en parlons pas. Elle s'était cachée dans l'abri anti-atomique. On a mis des heures pour «ouvrir» la porte et la réexpédier chez Hariri, avec son Jacques.
Mais je digresse... Allez, je vous laisse plonger dans les coulisses journalistiques de mon sacre :