Que ce doit être lourd effectivement de porter le poids d’un tel fardeau. L’atlas des égos qui ne peut même pas mettre de côté le JE quand il convient de rendre hommage à 10 hommes tombés pour rien.
Pour rien. Sinon pour permettre une bien vaine et dilletante lutte contre un ennemi plus fugitif qu’un bombardier F117, plus caméléon qu’un Jarod Phelps (rien à voir avec Michael). Après plus de 5 ans de présence, les talibans font la loi, l’opium se porte bien, les mardassas sont pleines et les mains des afghans bien vides.
Mais ne nous battons pas la coulpe, puisque ces 10 morts auront au moins permis à notre omni-mini-président de s’afficher solitaire dans l’exercice d’un pouvoir qu’il a voulu à grand coups de couteaux.
Qu’il réflechisse à la solitude des mères et des pères quand il faudra vider la chambre de l’un ou l’appartment de l’autre. Quand par la bétise dont il se gargarise le sapin sera moins garni.
Alors sa solitude lui paraitra bien dérisoire. Ou alors c’est qu’il est définitivement trop con pour comprendre. Trop indécent pour se taire. Trop mégalomaniaque pour voir…