J'avoue. De toutes faรงons, ça commence à se voir et à se savoir. Oui, je bois, ça y est.
Mais c'est seulement pour le boulot. Lors de ce G8, j'ai fini par me rendre compte que c'était un rite incontournable sur le plan social. Que c'était parfois nécessaire pour aller plus loin que la relation de sociabilité classique et démultiplier une atmosphère de convivialité.
J'ai découvert cette particularité à Heiligendamm.
Avant le G8, plusieurs sondages qualitatifs, dont je suis très friand, m'avaient déjà mis la puce à l'oreille sur la nécessité pour moi de faire évoluer mes pratiques en matière éthylique.
Je n'en avais alors perçu qu'un premier intérêt, pour soigner ma communication, celui d'apparaitre plus proche des gens, leur permettre de s'identifier à moi. Rendre une de mes facettes plus en corrélation avec les pratiques populaires.
A mon arrivée en Allemagne, je n'avais rien programmé de tout cela. Tout à suivi un déroulement naurel. Le déclic ? Mes 7 collègues. Au début du sommet, ils m'ont coincé pour le gentil bizutage de rigueur : «Il est des notres ....etc ... etc ...»
Je tiens à l'affirmer, à mettre clairement les choses au point : si je bois désormais, c'est en pleine cohérence avec ma culture du résultat.
Comment croyez-vous que j'ai pu convaincre Bush de faire un pas en avant significatif concernant la lutte contre le réchauffement climatique ? Comment pensez-vous que j'ai réussi à sauver la planète d'un conflit nucléaire en ramenant Poutine à la raison ?
C'est grace à moi qu'à l'issue de ce sommet on peut parler d'un succès retentissant grace aux grandes décisions prises pour l'avenir de notre planète.
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