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Comme l'air qui m'entoure me paraîtra étrange

Par Vertuchou

Comme l'air qui m'entoure me paraîtra étrange,
comment cela sera-t-il si étrange,
quand tu n'es plus là,
la cathédrale du jour,
le cloître qui condense le grand âge de la lumière
et le caractère des tempêtes.

Mon amour, mon amour, toi sans jour pour toi,
grouillent entre les miroirs et entre les mauvaises choses,
argent transcendantal mort
et les anciennes anémones d'egloga,
morte cette version, désormais obscure, et je refuse, de la lire, plus jeune.

Mon amour de jamais, fiévreux et paisible,
vers pour la petite pieuvre de la mort,
Des vers pour la mort rare qui fait le croisement des téléphones,
pour mes couplets d'esprit affaiblis, pour le circuit du violon,
pour le circuit du héron,
à l'extrémité sud, du sommeil,
versets qui ne m'asile ni cause de vie,
ne me donne pas le doux serpent ombilical
ni la salle de glucose de l'utérus.

Blanche Andreu


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