Pas de quoi s'extasier sur une journée largement perturbée par des pluies démentielles. Déjà que l'on avait pas beaucoup de chances de médailles... Djhone finit 5è du 400m, Doucouré 4è du 110m haies.
Quatrième : La place du con, la médaille en chocolat, le truc qui énerve. Ladji Doucouré termine à la quatrième place (13''24) du 110m haies derrière l'incontestable favoris Cubain Dayron Robles (12''94) et les deux Américains Payne (13''17) et Oliver (13''18). Le Français, auteur d'une belle course malgré tout, fait mieux qu'à Athènes où il avait finit dernier de la finale. Mais le champion du monde 2005 ne monte pas sur la caisse.
20 minutes plus tôt Leslie Djhone a terminé cinquième (et premier européen) du 400 mètres, chasse gardée des Américains. Jeremy Wariner a été battu par Lashawn Merritt (en 43''75). Avec un temps de 45''11, le Français ne pouvait pas espérer beaucoup mieux, mais en battant on record de France de 44''46, il pouvait envisager l'argent puisque Jeremy Wariner termine deuxième en 44''74. Mais tout ça, ce sont des chiffres. Le Français a déclaré avoir ressentie une douleur aux ischio-jambiers au bout de 10 mètres de course...
Un peu plus près des étoiles...
Avec le premier et le troisième temps des qualifications, les Françaises Anne Caroline Chausson et Laëtitia Le Corguillé auraient en temps normal (c'est-à-dire en Coupe du Monde) été médaillées d'or et de bronze. Et oui, le règlement de cette toute nouvelle discipline impose d'éditer le classement des qualifications comme finale en cas de pluie rendant impossible la pratique du BMX. Mais pas aux Jeux Olympiques où les organisateurs ont choisis de reporter les demi-finale et la finale à vendredi.
Le pentathlon moderne existe toujours :
Dans la ligne de mire du Comité International Olympique qui vise sa suppression du calendrier Olympique, le pentathlon moderne survit encore et toujours. Véritable lien historique avec son ancêtre grec, le concours est constitué de cinq épreuves : l'escrime, le pistolet, la natation, l'équitation et le cross-country. La version antique faisait succéder le lancer du disque, du javelot, le saut en longueur, la course et la lutte. L'inscription au Jeux du pentathlon moderne date de 1912 (Stockholm) sous proposition directe du Baron Pierre de Coubertin, le Français à qui l'on doit cette orgie de performances tous les quatre ans. Le Baron avait actualisé le concours en notant que l'ancien pentathlon mettait en valeur les qualités du parfait soldat. Au XXè siècle, le soldat parfait devait être capable de monter un cheval inconnu, de combattre au pistolet comme à l'épée, de courir et de nager. L'épreuve essuie de nombreuses demandes de suppression parce que ce très peu télégénique (disputé sur 5 jours, mais ramené à une seule journée depuis les jeux de 1996) et que quoiqu'il arrive c'est toujours un gars de l'Europe de l'est qui gagne à la fin. Hormis 1984, année du boycott des états satellites et de l'URSS, le titre Olympique ne leur a plus échappé depuis 1972. D'ailleurs c'est le Russe Andrey Moiseev qui remporte le titre devant deux Lituaniens. Côtés Français : Jean-Maxence Barrou se classe 21è et John Zakrewski termine 34è (avant dernier) après avoir réalisé une très jolie gamelle à cheval et pris un coup de sabot dans le nez !
Le sprint Américain dans le cordes.
Déjà que la Jamaïque truste les podiums sur le 100 et le 200m hommes comme femmes, les sprinteurs de l'oncle Sam avait tout intérêts à sauver leurs Jeux par exemple sur le relais 4x100. Mais comme souvent, la transmission de témoin a foiré (comme les Français) et ni les filles, ni les garçons ne seront en finale pour empêcher la Jamaïque de récolter deux nouvelles médailles d'or qui leur tend les bras avec les yeux de l'amour. Du coup, 0 pointé pour le sprint américain et 6 sur 6 probablement pour les rastas et cela influe directement la guerre des médailles d'or opposant Chinois à Yankees.
La perf' du jour :
L'équipe Américaine de football féminin (soccer donc) qui conserve son titre Olympique. Après prolongations, les coéquipières de Carli Lloyd se sont imposées (1-0) face au Brésil qui récolte l'argent comme à Athènes. Les Allemandes complètent le podium. C'est le troisième titre Olympique américain en 4 tournois Olympiques. Le Brésil lui n'y arrive toujours pas aux J.O.
La bonne côte :
Yohann Diniz est le chef de file de l'athlétisme Français depuis son titre de vice-champion du monde du 50 km marche à Osaka l'année dernière. Sans l'Australien Nathan Deakes (champion du mode à Osaka), le pensionnaire de l'EFS Reims fait figure de favoris. Réponse cette nuit à partir de 1h30.
Le tableau des médailles :
La Jamaïque, 11 500 km² et 2 millions et demi d'habitants, nous passe devant au tableau des médailles et occupe désormais la 12è place. Avec la médaille d'or Hollandaise en 10 km nage marathon, les Bataves grimpent également (10è). Du coup, la France occupe une peu flatteuse 13è place à la hiérarchie de celui qui pisse le plus loin.
L'écart se réduit un peu entre Chinois et Américains (malgré tout) puisqu'il n'est plus que de +17 pour l'Empire du milieu. Notamment grâce aux filles qui remportent l'or en beach volley et football.
Sur la troisième marche du podium, les Britanniques (17) ne possèdent plus qu'une seule médaille d'or d'avance sur les Russes (16) qui avaient récolté le premier titre de la journée (20 km marche dames). De la 5è à la 9è place, pas de changement (Australie, Allemagne, Corée du Sud, Japon et Italie).
Douzième journée Olympique : Aussi bien qu'à Athènes !
Onzième journée Olympique : Service minimum