https://theconversation.com/dans-la-zone-dinteret-une-allemagne-nazie-toute-a-sa-jouissance-materielle-222686 Voilà j’y suis allée et cette critique en lien, n’en est pas une c’est l’analyse historique philosophique du film, mais ce film ne m’a rien apporté sensiblement et voir même à la matière, à la manière de faire du cinéma. Je suis sortie du film dans les premières, l’écran gris pigmenté qui nous scinde de la réalité mais qui est le champ vide de tous les remplissages possibles….cet écran vide (au début comme à la fin) n’est pas une erreur mais une volonté du cinéaste. Le déroulé du générique venait de s’animer. La dernière scène et les scènes oniriques pigmentées en noir et blanc sont pour moi des exercices de style sans aucun souffle d’espoir certes mais denuées de justesse beauté sensibilité humaine, elles ne sont qu’une construction de pigments agités et ce n’est pas cela pour moi le cinéma, c’est laid comme un sac de plastique vide qui vole au travers de nos vies désormais. Ah j’oubliais c’est original…. Les acteurs illustrent le propos. En sortant du cinéma un monsieur assez jeune m’a attendue et souriant alors je lui ai dit : « on en est enfin sortis » et il m’a répondu… « je crois oui mais c’était long. » Si tout est suggéré hors champ grisé rien n’a de vie mais ce n’est pas cela car on en est sortis momentanément peut-être, mais on en est sortis, non ?
Qu’en a pensé le Masque et la Plume ? Pour une fois je suis d’accord avec Xavier Leherpeur et Pierre Murat ensemble…https://www.radiofrance.fr/franceinter/critique-the-zone-of-interest-de-jonathan-glazer-qu-en-a-pense-le-masque-la-plume-2831081