Solo Leveling, T1

Par Belzaran

Titre : Solo Leveling, T1
Scénariste : Chugong
Dessinateur : Dubu (Redice studio)
Parution : Avril 2021


Désireux de me remettre sur du manga et n’ayant connu que « Dragon Ball », « Death Note » ou « Detective Conan » plus petit, le choix était relativement vaste. Mon libraire me conseilla « Solo Leveling », un manga coréen, en couleur et se lisant comme une BD, de gauche à droite et qui, initialement, est une revue web (manga d’abord publié sur Internet).

Un manhwa hack ‘n’ slash

J’étais assez dubitatif quand il me l’a conseillé avec toutes ces caractéristiques assez éloignées de ce que j’imagine d’un manga. Son dernier argument m’a cependant poussé à le prendre : « C’est un peu comme dans un jeu vidéo ! » Une fois les a priori mis de côté, c’est parti pour la découverte du Tome 1 de « Solo Leveling ».

Ce n’est jamais évident de planter le décor d’un bouquin sans en dire trop mais l’histoire se porte donc sur Sung Jinwoo, un jeune homme d’une vingtaine d’années et dont le physique le fait paraître assez chétif. Dans cet univers, le monde est menacé par des démons et divers monstres. Des chasseurs, dotés de capacités surnaturels, ont pour mission de protéger la population et de combattre ces monstres dans de multiples donjons. Vous voyez sûrement venir la référence aux jeux vidéos.

Chaque donjon possède des prérequis permettant ainsi à des chasseurs de différents niveaux de tenter leur chance pour les vaincre. Plus les raids sont compliqués, plus leur niveau augmentent considérablement.

La particularité de Sung Jinwoo est d’être le plus faible chasseur du monde, de rang E. Sa réputation le suit partout où il se rend et se voit obligé d’obtenir à chaque fois l’aide de son amie soigneuse Lee Juhee, Sung Jinwoo finissant blessé lors de chaque raids.

L’histoire démarre donc avec Sung Jinwoo, accompagné de son amie Lee Juhee, se retrouvant embarqués dans un raid de Rang D mais qui, au fil de l’eau, ne va pas s’avérer si simple que ça. Un boss monstrueux, des trahisons, de la ruse, le combat de ce Donjon va s’avérer épique et rempli de rebondissements. Ce Donjon va bel et bien changer le cours de l’histoire de ce jeune homme.

Concernant le contenu de l’histoire, c’est un domaine qui marche, pour ma part, étant fan de jeux vidéos et ayant beaucoup joué à des jeux comme « Diablo » ou dernièrement « Harry Potter » nécessitant de voir son personnage évoluer pour être en capacité de battre des boss d’un niveau plus élevé.

Voir évoluer un enfant si chétif, connu pour être le loser, c’est excitant de découvrir comment ce dernier va s’en sortir. On est sur un scénario classique de ce côté là, parce que nous ne sommes pas dupes : un loser, avec des donjons de différents niveaux, on sent venir l’évolution de Sung Jinwoo. Et c’est finalement ce qui me tient accroché à cette série, car le contenu n’est pas fantastique mais l’envie de le voir évoluer et de comprendre ce phénomène de donjons m’intrigue.

Ce tome est une parfaite introduction à l’univers de Solo Leveling. Il nous oblige à aller creuser derrière dans le Tome 2 mais il n’en dévoile pas trop non plus. Je suis particulièrement fan du garçon, autant physiquement qu’à travers son caractère. Il me rappelle un peu Tetsuya Kuroko dans le manga Kuroko Basket (qui aura droit à son avis bientôt), un personnage qu’on ne remarque pas mais capable de surprendre en tirant profit de cette ombre qu’il génère.

Pour ce qui est du dessin, je suis plutôt fan des scènes statiques dans l’opus avec un trait agréable à regarder mais les scènes de combat et de mouvement sont vite brouillonnes. C’est une caractéristique des mangas de vouloir rendre les scènes de combat assez floues de par l’intensité des combats mais sur une page complète, je n’arrivais pas, par moment, à comprendre le déroulement du combat.

Pour résumer, je ne regrette pas de m’être lancé dans l’aventure, en étant actuellement au Tome 4. Je suis très curieux car l’évolution de l’histoire de Sung s’avère relativement fulgurante et je demande, du coup, ce qu’il va se passer jusqu’au Tome 13 ?! Ce manga génère donc beaucoup de curiosité et nous tient finalement en haleine, synonyme de réussite pour son auteur.