Massimo Palma ‘ The Velvet Underground – Le son de l’excès

Publié le 08 février 2024 par Heepro Music @heepro

The Velvet Underground – Le son de l’excès, de l’auteur romain Massimo Palma (ici traduit par Manuel Esposito) nous offre un joli panorama en cinq parties – travail, contrat, épopée, fête et responsabilité – afin de nous faire comprendre, avec une grande humilité, pourquoi le tout premier album du groupe new-yorkais, The Velvet Underground & Nico est devenu l’un des plus grands albums cultes aujourd’hui, cela alors même qu’à sa sortie il ne sera ni plus ni moins qu’un échec commercial total.

Commercial, mais pas culturel. En effet, c’est aujourd’hui, et cela sans la moindre hésitation possible, l’un des albums les plus célèbres de l’histoire de la musique. Certes, déjà grâce à sa pochette emblématique – qui n’a assurément d’égales que celles de Dark Side Of The Moon et Nevermind.

Dans la première partie de son essai, Massimo Palma nous explique les liens entre le groupe et Andy Warhol, pour qui la seule chose importante était, justement, le travail ; la Factory, où ils enregistreront, en quelques heures à peine, les chansons de l’album ; comment la transgenre Candy Darling a inspiré Lou Reed (et comment on la retrouve sur la pochette de deux disques d’Antony And The Johnsons, notamment I Am A Bird Now, sur lequel Lou Reed chante en duo avec Antony Hegarty).

Inutile de vous dire que le reste du livre est tout aussi passionnant tant les anecdotes contées sont croustillantes. Bref, Massimo Palma nous donne la banane et, surtout, une envie irrépressible d’écouter toute la musique dont il nous parle !

(in Heepro Music, le 08/02/2024)

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