Quatrième de Couverture
Comment faire grossir un bébé qui refuse de manger ? Son père, passionné d'apiculture, a une idée qui pourrait bien révolutionner l'alimentation des nourrissons ! Comment garder un œil sur sa femme après sa mort ? William Pearl, avec la complicité d'un ami neurochirurgien, tente une expérience inédite. Mais on ne revient pas impunément d'entre les morts...
Plongez dans l'effroi pour éclater de rire à la page suivante - avec Roald Dahl, maître de l'humour noir so british !
Mon avis
Dans mon objectif de piocher dans les livres qui prennent la poussière dans ma PàL depuis trop longtemps mais aussi par une envie de lire des nouvelles, j’ai lu ces deux nouvelles délicieusement tordues extraites du recueil Kiss Kiss de Roald Dahl. J’ai été entraînée dans une expérimentation à double tranchant puis dans le monde merveilleux des abeilles.
Ces deux nouvelles sont mes toutes premières lectures de Roald Dahl et je ne regrette rien. J’avais vaguement l’envie de lire ses écrits, comme la plupart des auteurs qu’on connaît de nom parce qu’ils ont marqué le monde littéraire mais c’était là, latent, dans cette petite liste du « un jour peut-être »… Je n’avais pas idée de ce que je manquais en attendant si longtemps !
À travers un humour bien britannique, Roald Dahl use du fantastique, flirtant presque avec la science-fiction, pour nous proposer deux situations troublantes qui, en quelques pages seulement, nous offrent plusieurs pistes de réflexion tout en nous divertissant avec efficacité. Le fantastique, ce genre littéraire que j’aime retrouver peu à peu, qui nous pousse dans nos retranchements au fil des pages parce qu’on ne sait si la situation est réellement tangible ou non, Roald Dahl le maîtrise et le façonne à sa manière. Il l’use pour mettre en lumière les travers humains qui tendent vers la folie, cette douce folie qui couve finalement en chacun de nous.
Le choix est au cœur de chaque nouvelle, le choix qui entraîne la dérive et qui porte les personnages vers une finalité à laquelle ils ne s’attendaient pas. Finalité bien acceptée… ou non.
Je ne m’arrêterai clairement pas là avec Roald Dahl !