j’ai cesséd’être indifférent aux tourments de ce monde seulement préoccupé de ma sérénitéle poids de la peinesous lequel cette terre ploie sape une part de ma force que seule une charge supérieure de compassionpeut me faire regagner ce n’en est pas fini de l’innocence mais c’en est fini de l’insouciance je vieillis léger de moi-même et lourd du malheur qui m’entoure nul n’est une île ma joie ne se satisfait plus d’elle-même elle veille et ne se nourrit plus que de ce qu’elle donne je n’aurais pas cruque ce fût si implacable
Gilles Farcet
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