Depuis son premier Conseil des ministres, Macron emploie une terminologie guerrière qui n’est pas sans rappeler la période de la pandémie du Covid. Les mots sont lâchés : « Soldats de l’An II », « Décivilisation », « Grand effacement ». Voilà nouveau langage qui fait dire a la presse que Macron a pris une dérive droitière. Parmi ces mots, on retrouve une autre réthorique, celle de Renaud Camus, écrivain, essayiste et diariste, qui effraie une grande partie des médias français. Qu’est-ce qui arrive au chef de l’Etat ? Fait-il du Renaud Camus sans le savoir ? Cette tribune est parue dans le site du magazine Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.