200 à 300 dérogations supplémentaires par Académie pour entrer dans l’établissement scolaire souhaité et non plus imposé.
Ce n’est pas un raz de marée mais il faut rappeler le contexte.
- Liberté annoncée le 1er juin et pas forcément bien relayée. Seuls les parents les plus alertes auront profité de la mesure.
- Liberté réservée à des catégories particulières : handicapés, boursiers sociaux et mérite, raisons médicales et parcours scolaires particuliers.
- Places réservées à des élèves issus d’autres quartiers limitées à 20%.
- Pas facile d’être scolarisé dans un autre quartier si des moyens de transport adaptés n’existent pas.
La carte scolaire est donc appelée à disparaître mais de manière homéopathique. Même si la fin de la carte scolaire est attendue par beaucoup, on ne peut que louer la manière dont Xavier Darcos a ouvert les vannes.
Pas de raz de marée : c’est bien pour l’organisation. Il n’est pas facile de gérer un nouvel afflux d’élèves même dans des établissements bien rodés. Mais, la vraie mixité sociale est en marche !
Priorité à ceux qui étaient jusque là exclus des dérogations et qui ont besoin ou méritent un établissement meilleur.
Autre effet bénéfique : la réduction attendue et logique des effectifs dans les établissements les plus en difficulté avec maintien des moyens alloués à ces établissements. Lorsque les élèves cumulent des difficultés scolaires et des problématiques extra-scolaires, il est difficile de faire un cours de qualité à plus de 15 élèves en même temps. Il est certain que les collèges ambition-réussite vont pleinement profiter de cette mesure et peut-être, souhaitons-le, retrouver une qualité de travail qui dissuadera les jeunes élèves d’aller voir ailleurs.
Un an pour que tous les établissements en difficulté fassent leur révolution, avant un nouvel assouplissement de la carte scolaire.